Psicología

Centro MENADEL PSICOLOGÍA Clínica y Tradicional

Psicoterapia Clínica cognitivo-conductual (una revisión vital, herramientas para el cambio y ayuda en la toma de consciencia de los mecanismos de nuestro ego) y Tradicional (una aproximación a la Espiritualidad desde una concepción de la psicología que contempla al ser humano en su visión ternaria Tradicional: cuerpo, alma y Espíritu).

“La psicología tradicional y sagrada da por establecido que la vida es un medio hacia un fin más allá de sí misma, no que haya de ser vivida a toda costa. La psicología tradicional no se basa en la observación; es una ciencia de la experiencia subjetiva. Su verdad no es del tipo susceptible de demostración estadística; es una verdad que solo puede ser verificada por el contemplativo experto. En otras palabras, su verdad solo puede ser verificada por aquellos que adoptan el procedimiento prescrito por sus proponedores, y que se llama una ‘Vía’.” (Ananda K Coomaraswamy)

La Psicoterapia es un proceso de superación que, a través de la observación, análisis, control y transformación del pensamiento y modificación de hábitos de conducta te ayudará a vencer:

Depresión / Melancolía
Neurosis - Estrés
Ansiedad / Angustia
Miedos / Fobias
Adicciones / Dependencias (Drogas, Juego, Sexo...)
Obsesiones Problemas Familiares y de Pareja e Hijos
Trastornos de Personalidad...

La Psicología no trata únicamente patologías. ¿Qué sentido tiene mi vida?: el Autoconocimiento, el desarrollo interior es una necesidad de interés creciente en una sociedad de prisas, consumo compulsivo, incertidumbre, soledad y vacío. Conocerte a Ti mismo como clave para encontrar la verdadera felicidad.

Estudio de las estructuras subyacentes de Personalidad
Técnicas de Relajación
Visualización Creativa
Concentración
Cambio de Hábitos
Desbloqueo Emocional
Exploración de la Consciencia

Desde la Psicología Cognitivo-Conductual hasta la Psicología Tradicional, adaptándonos a la naturaleza, necesidades y condiciones de nuestros pacientes desde 1992.

domingo, 27 de noviembre de 2016

ridoux.fr

[Conférence chez Natya [1]] N.B. Les notes et les annexes sont de Charles Ridoux Texte Schémas Est-ce le Jour de Yahvé ? Où en sommes-nous le 27 décembre 1987, en cette Fin des Temps ? C'est justement l'objet du parcours très rapide que je vais faire à la lumière de la communion des saints. Quand on a acquis des connaissances, c'est pour les partager avec les autres [2]. Nous fêtons un certain nombre d'anniversaires importants : le 1100ème anniversaire de l'avènement du premier Capétien - Eudes - qui monta sur le trône en 888 [3] (date dont le nombre est égal à la guématrie sacrée du nom de IESUS Sauveur). C'est également le 900e anniversaire de la construction de Cluny III, sujet sur lequel nous préparons un numéro spécial d'Atlantis. Un autre anniversaire très important, qui est aussi un signe : c'est le Millénaire de la christianisation de la Russie en 988 [4]. Je suis très attaché à l'Église orthodoxe. L'Église catholique est artificiellement séparée en Église romaine et Église orthodoxe, mais je les réunis dans mon cœur, car l'une avec l'autre composent l'union du juridisme et de la théologie mystique qui m'est si chère. Enfin quelque chose de fondamental, qui a été voulu par un Connaissant, dans la lumière du Saint-Esprit : nous sommes au milieu de l'année mariale, exceptionnellement voulue par Jean-Paul II, qui s'étend de la Pentecôte 1987 au 15 août 198. Ne l'oublions pas : si Marie est appelée par notre Saint Père le Pape à veiller particulièrement sur ce temps, c'est parce que nous nous trouvons dans une année charnière. Dans deux ans, il y aura quelque chose de bien plus important que le Bicentenaire de la Révolution française, et ceci est également un signe des temps, en ce sens que les anniversaires du diable et ceux de Dieu convergent justement dans ce nœud qui est la grande Doriphorie de Noël 1989. Vous savez que la métaphysique, l'astrologie, le symbolisme se dessinent. Penser, c'est dessiner : « N'entre pas ici si tu n'es pas géomètre », disait Pythagore. J'ai donc dessiné un schéma représentant trois « ciels » : celui de décembre 1977 (cercle extérieur), ciel intermédiaire d'août-septembre 1983 et enfin le ciel de Noël 1989. Ce schéma illustre l'évolution des planètes lentes de juin 1977 à Noël 1989. La question se pose : est-ce le Jour de Yahweh ? Pour y répondre, il faut faire appel à la cosmologie, à l'astrologie spirituelle (fondamentalement liée à l'astronomie) et à l'eschatologie. Malheureusement, nombre d'astrologues - techniquement très compétents - ne replacent pas les données de l'astrologie dans la cyclologie de l'humanité ; ils sont prisonniers de l'idéologie de l'humanisme et du progrès. Ils pratiquent l'astrologie comme si les cycles planétaires étaient de purs phénomènes, comme s'ils n'avaient pas un sens, comme si l'Histoire était une ligne droite quantitative, où les événements s'accumulent sans être qualifiés les uns par rapport aux autres. Or, seule la science de l'eschatologie et de la cyclologie permet de qualifier, de donner une signification aux conjonctions des planètes lentes. Une conjonction qui se produit au VIIIe siècle et qui se retrouve au XXe siècle, n'est pas la même. Chacune de ces conjonctions est entourée d'autres aspects planétaires qui sont inédits, originaux. Jamais un ciel ne répète totalement un ciel passé [5]. L'image la plus simple de la révolution des astres est celle de la Terre autour du Soleil. C'est évidemment une hélice, étant donné que jamais, dans l'espace, dans l'éther, si j'ose dire, la Terre ne repasse au même endroit, y compris aux anniversaires. Dans le trio Astrologie-Cyclologie-Eschatologie, la Cyclologie correspond pour ainsi dire au squelette, l'Astrologie (rapports, aspects des planètes entre elles) représente le système nerveux, et enfin les prophéties seront la chair et les muscles de ce corps. C'est la raison pour laquelle les gens qui lisent des prophéties les interprètent mal, car ils veulent reconstituer un corps entier et cohérent, mais ils n'ont pas de structure pour accrocher les divers éléments. Ils ne savent pas si tel événement, sur le plan logique, eschatologique ou métaphysique, doit être appliqué au passé, au présent ou au futur. Et je ne parle pas des prophéties qui ont été particulièrement cryptées parce qu'elles vont le plus loin dans le temps (comme celles de Nostradamus ou de sainte Hildegarde de Bingen). Enfin, parmi les prophéties, il faut citer tout le cycle des apparitions mariales qui, depuis 1830, actualisent d'une façon extraordinaire des mises en garde et qui s'adrssent d'abord à des personnes non intellectuelles mais dont le chakra du cœur est ouvert, car c'est ce chakra qui illumine le cerveau, lequel n'est qu'un satellite du cœur. En effet, le siège de l'intuition, c'est le cœur - à ne pas confondre, en tant que cœur spirituel, qui est chez nous la correspondance du Cœur vibrant, battant, du Monde (le Sacré-Cœur), avec le muscle qui aspire et refoule le sang dans le corps humain [6]. Sur le plan de l'astrologie, où en sommes-nous ? Regardons le schéma qui représente la position des planètes lentes à trois dates différentes (1977 / 1983 / 1989). Un cycle de douze ans, qui ressemble au cycle de sainte Luce. Vous savez que le 13 décembre, le jour commence à augmenter le matin et, à partir du 6 janvier, tout en continuant à augmenter le matin, le jour commence à augmenter aussi le soir. Le 6 janvier est le jour de l'Epiphanie, qui est une date astronomique. Noël, fête du nouvel Hélios (le Soleil) le 25 décembre, est compris au milieu de cette période, douze jours après la sainte Luce et douze jours avant l'Epiphanie. Il en va de même pour Jupiter, dont le cycle est de douze ans. J'ai voulu montrer la rotation de Jupiuter autour du Zodiaque de juin 1977 à décembre 1989, en passant par août-septembre 1983, qui est l'état du ciel intermédiaire. Nous sommes ici devant une sorte de convergence que j'appelle compte à rebours, et qui va aboutir à une doriphorie extraordinaire, d'autant que vont s'y ajouter les planètes rapides. Le jour de la Noël 1989, Jupiter va venir occupe une position fondamenale à 6° du Cancer. Il sera opposé à la doriphorie Saturne-Uranus-Neptune en Capricorne. Il s'agit ici de quelque chose de sacré, d'eschatologique : le Cancer, sur le plan de l'astrologie spirituelle, est la porte des hommes, tandis que le Capricorne est la porte des dieux. Qu'est-ce que cela veut dire ? Avec des ordinateurs nous pourrions reconstituer le ciel d'il y a 10 000 ans. Cela pourrait intéresser les aurochs ou l'Homo Sapiens dans une autre civilisation que la nôtre. Dans le cours de l'Histoire, nous pouvons reconstituer, par exemple, le ciel de naissance d'Alexandre. Il existe des analogies entre certains ciels, mais c'est là un domaine d'étude très difficile, car les analogies ne sont jamais des identités. Cela d'autant plus que les astres de notre système solaire ne sont pas les seules horloges : il y a aussi des horloges secrètes, cachées. Peut-être que les huit astres (outre le Soleil et la Lune) qui forment la base du ciel en astrologie actuelle, ne sont qu'un ensemble connu maintenant, mais qu'il existe peut-être des planètes au-delà de Pluton, qui influent également mais que l'on n'a pas encore découvertes. Plus une planète est près du Soleil, plus elle est rapide et plus son influx est évident, ccompréhensible par l'intelligence ; tel est Mercure, planète de l'intelligence, Maître des Gémeaux et de la Vierge. Lorsqu'on parcourt l'échelle des planètes, des plus rapides aux plus lentes, de Mercure à Pluton, on passe du conscient à l'inconscient, du prévisible à l'imprévisible. Tout le champ de la psychologie individuelle et collective de l'être humain est parcouru, déterminé, balisé par les fonctions de ces planètes, ce qui explique pourquoi elles ont été considérées comme des balises, comme la correspondance des dieux des mythologies (dieux qui sont en fait des puissances de Dieu). Les astres sont les phares, les signaux, les êtres les plus proches de l'Etre. Mais il ne faut jamais confondre le Milieu Divin, éternel et invisible, avec la Matière, où sont dispensés les signes, les correspondances des puissances de Dieu. Il n'y a pas dualité, mais Tri-unité. Il ne faut pas confondre la source, le foyer, la sphère divine avec le plan intermédiaire qui est l'âme du Monde - immortelle et non éternelle. C'est là que se situent les lieux des cycles et ces êtres que sont les astres, dont la correspondance avec les astres physiques du système solaire représente la volonté de Dieu dans le respect de la liberté de l'homme. Avant de pratiquer l'astrologie, l'histoire transcendante, la géographie sacré, l'alchimie, il faut toujours se rappeler la triple causalité fondamentale : a) Le déterminisme des lois du Monde sensible, la connaissance des lois connues et inconnues. Par exemple, en astrologie : les cycles astronomiques des planètes, leur vitesse, leurs aspects. b) Le libre-arbitre humain, qui fait que nous sommes responsables. c) Enfin, et au-dessus, la Providence divine qui est en fait la première cause. C'est l'interaction de tout cela qui constitue le champ supra-intellectuel, c'est-à-dire spirituel, métaphysique, dans lequel on peut méditer ce que doit être l'astrologie spirituelle, la connaissance de l'eschatologie et de la cyclologie, ainsi que le bon usage des prophéties pour la fin des temps. Dans le cercle de 1983, on remarque que Pluton est sur le point d'entrer dans le signe du Scorpion. Rappelons que l'entrée de Pluton dans le signe du Cancer (en 1914) a été concomitant avec la Première Guerre mondiale, et son entrée dans le signe du Lion (en 1939) avec la Seconde Guerre mondiale [7]. On remarque aussi en 1983 une conjonction Jupiter-Uranus à 5° du Sagittaire [8]. Où en sommes-nous, en cette fin de 1987, de ces chocs en retour ? Les planètes commencent, dans ce compte à rebours, à se concentrer en un début de doriphorie. Neptune se trouve en Capricorne. Ce Neptune représente déjà en puissance l'autorité spirituelle du futur Grand Monarque ; celui-ci n'est lui-même qu'un relais préalable à Celui que seul, en fait, nous devons attendre : le Verbe dans une nouvelle incarnation, dont la venue est annoncée environ trois cents fois dans les Ecritures - une notion qui est plutôt mise sous le boisseau. Saturne et Uranus se trouvent maintenant presque en conjonction dans les derniers degrés du Sagittaire. Quant à Jupiter, durant toute la période il tourne autour de la cuspide, entre les signes du Bélier et du Taureau, il fera successivement un trigone avec Saturne, puis Uranus, puis Neptune et quelquefois avec les trois à la fois [9]. Il s'est passé le 8 décembre 1987 un événement précis. Vous savez que, quand un peuple ou un individu cesse d'être croyant (non pas au sens sentimental du terme, mais dans celui de connaître), quand un peuple cesse de croire aux saints, quand il détruit le calendrier des saints, quand il transforme la basilique Sainte-Geneviève en Panthéon, lorsqu'il détruit dans une ville sacrée (Paris) 270 églises sur 300 (entre Robespierre et Napoléon), eh bien ! la Providence se fait connaître ainsi : au lieu des bénédictions, elle lui envoie des buissons enflammés. Vous avez peut-être remarqué que certaines épreuves de 1987 ont été balisées par des chocs en retour à des dates qualifiées par la fête de saints - il ne faut pas comper sur les journalistes pour en parler. C'est ainsi que les tempêtes qui ont ravagé le Sud-Ouest, l'Ouest et la Bretagne ont eu lieu le jour de la Pentecôte, le jour de la Saint-Louis (le 25 août) et enfin la troisième, celle qui allait s'abattre sur la Bretagne et qui a coïncidé à deux jours près avec la tempête boursière, est tombée sur la troisième fête de saint Michel (le 16 octobre). Autrement dit, lorsque vous ne fêtez plus les saints, que vous n'avez plus d'antenne (Uranus tourné vers le Ciel), comme la nature a horreur du vide, c'est le diable qui occupe cet espace mental. Hélas, depuis 43 ans, nos maires et conseillers municipaux de Paris oublient de nous rappeler que, par exemple, la délivrance de Paris a eu lieu le 25 août (jour de la Saint-Louis), que la date de l'Armistice de la Première Guerre mondiale a eu lieu le 11 novembre 1918, jour de la fête de saint Martin, évangélisateur des Gaules et l'un des sept patrons de la France, et que la date de l'Armistice de 1945 à Reims a eu lieu le 8 mai, date de la première fête de l'année de saint Michel, principal protecteur de la France. Or, le 8 décembre 1987, a été signé l'accord sur le démantèlement des missiles nucléaires à moyenne portée entre les deux super-puissances. Après le 8 septembre (Nativité de la Vierge), le 8 décembre, fête de son Immaculée Conception, est une date fondamentale. Et précisément, en cette année mariale, Marie a permis que le traité Reagan-Gorbatchev livre pratiquement l'Europe aux forces conventionnelles de l'URSS - et cela dans un délai assez réduit [10]. Est-ce vraiment le Jour de Yahweh ? Nous sommes à la fin du petit cycle de Daniel (72 ans) ouvert par la Première Guerre mondiale et par la révolution bolchevique en 1917 et qui se termine à la grande Doriphorie de 1989. Pour moi, la Troisième Guerre mondiale, c'est le Jour de Yahwé. Bien sûr, il faut comprendre le « jour » d'une façon biblique : c'est une période et nous ne pouvons savoir combien de temps elle durera. Pour Raoul Auclair, ce serait plusieurs décennies. Quant à moi, je pense que c'est plus ponctuel [11]. Je vous signale le livre de Vlaicu Ionescu L'histoire secrète du monde [12], paru il y a trois mois. C'est un livre absolument génial et dans lequel Ionescu donne une date précise pour la fin de la deuxième Bête de l'Apocalypse : c'est écrit en toutes lettres dans Nostradamus (73 ans et demi). En partant de la Révolution d'Octobre 1917, nous avboutissons à juin 1991. Autrement dit, pour moi, le gros danger de guerre mondiale est très grand entre l'été 1988 et l'été 1991. Certaines prophéties disent que le communisme, qui est né dans notre pays, reviendra en France. N'oublions pas que Robespierre était l'idole de Staline et Napoléon celle d'Hitler [13]. Notre pays ne redeviendra pleinement lui-même, c'est-à-dire la France chrétienne et monarchique, que lorsqu'il aura accepté et mis en œuvre les demandes du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial le 17 juin 1689. Il n'en a pas été tenu compte et nous avons eu le choc en retour, un siècle plus tard, le 17 juin 1789, début de la Révolution, date à laquelle le Tiers-État s'est constitué en Assemblée nationale, à Versailles. Puis ce fut la première messe célébrée au Sacré-Cœur de Montmartre le 17 juin 1889, et je vous donne rendez-vous le 17 juin 1989 [14]. Cette évocation de calamités - probables mais non certaines - concerne un champ de probabilités dans lequel notre liberté continuera à s'exercer. Du fait que cette Doriphorie en Capricorne se produit en opposition à Jupiter en Cancer - dans l'axe de la Porte des dieux et de la Porte des hommes - on peut y voir les prémices d'un retour de la Tradition sur la terre. Il ne faut jamais abandonner cette espérance, cette connaissance spirituelle [15]. Après le Jour de Yahwé, nous avons l'Église de Philadelphie, qui commencera dans les dernières années du XXe siècle sur les ruines de l'Europe, mais d'une Europe qui se reconstruira spirituellement. L'Europe sera enfin réalisée de Brest à Vladivostok, véritable unité du christianisme enfin retrouvée après la ruine de la deuxième Bête de l'Apocalypse, l'URSS, et à ce moment pourra venir le règne du Grand Monarque. Après le règne du Grand Monarque viendra le règne de l'Antéchrist au XXIe siècle (aux environs de 2015-2020 à mon avis). Actuellement (fin du XXe siècle), nous sommes sous le règne de l'Antéchrist-Légion, représenté par les idéologies du diable : nazisme, communisme. Hélas, cette idéologie va s'incarner dans un homme et je crains fort - non, je ne crains pas, je vois tout simplement que cet Antéchrist-Homme aura les yeux bridés. Ensuite viendra le Christ « comme un voleur », mais il y aura d'abord l'enterrement, si j'ose dire, de toutes les idéologies, de tout ce qui est apocalyptique, antichristique. Ce sera le temps de l'Attente, puis viendra celui de la Parousie [16]. Toutes les prophéties concernant la France nous disent que notre pays aura un grand rôle à jouer, et c'est tout simplement l'application à la France de ce que prévoyait sainteHildegarde au XIIe siècle : Quand la société aura été enfin purifiée par les tribulations, les hommes se rangeront sous les lois de l'Église. A ce moment de rénovation, la Justice et la Paix seront rétablies par des décrets si nouveaux et si peu attendus que les peuples ravis d'admiration confesseront hautement que rien de semblable ne s'était vu jusque-là. C'est là qu'aura vraiment lieu l'assomption finale de la France avec son 70ème roi. Je terminerai par un message du Christ à Marie Lataste [17], sœur coadjutrice du Sacré-Cœur, le 20 novembre 1843 : Le premier roi, le premier souverain de France, c'est Moi. Je suis le Maître de tous les peuples, de toutes les nations, de tous les royaumes, de tous les empires, de toutes les dominations et je suis particulièrement le Maître de la France. Quel esprit de folle liberté a remplacé dans son cœur l'esprit de la seule liberté véritable descendue du Ciel, qui est la soumission à la volonté de Dieu ? Je lui ai suscité des rois, elle en a choisi d'autres à son gré. N'a-t-elle point vu que je me sers de sa volonté pour lui faire lever les yeux vers Moi ? Mais, en vérité, je vous le dis, l'impiété sera renversée, ses propos dissipés, ses desseins réduits à néant à l'heure où elle les croira accomplis et exécutés pour toujours. Oui, ma fille, au souffle qui sortira de ma bouche, les hommes, leurs pensées, leurs projets, leurs travaux disparaîtront comme la fumée au vent. C'est pour quoi priez pour la France, priez beaucoup. Jean Phaure Annexe 1 - Couronnement d'Eudes, premier roi des Capétiens Le 29 février 888, tandis que l'héritier légitime du trône, le futur Charles III le Simple, est écarté en raison de sa jeunesse, Eudes est élu roi des Francs et sacré en l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne, par son parent l'archevêque de Sens Gautier [18]. Ce thème puissant peut être considéré comme le thème de la dynastie des Capétiens. Il présente la signature d'une opposition Uranus-Pluton (que l'on retrouvera au moment de la chute de la Monarchie en 1792) au double carré de Mars, ainsi que de l'axe Jupiter/Saturne sur Admetos (0° Lion) et des axes Neptune/Pluton et Hadès/Kronos sur le Nœud Nord (27° Bélier). La valorisation des signes Fixes peut être interprétée comme la signature de la longévité de cette dynastie qui s'installera de manière durable à partir de l'élection d'Hugues Capet en 987. La signature Hadès/Kronos paraît néfaste et suggère peut-être le tableau de l'éviction de l'héritier légitime : il y a là l'indication d'une escroquerie, d'une fraude (Neptune), de grandes vilenies en voie de développement (Pluton). L'axe Neptune/Pluton suggère des transformations dont le sens, la valeur et l'importance ne seront reconnus que dans le futur ; avec Kronos, on peut lire la mise en place d'un changement progressif dans les rapports au chef ; effectivement, avec le temps, la monarchie capétienne n'aura plus rien à voir avec les institutions carolingiennes. L'axe Jupiter/Saturne évoque un succès inconstant, qui ne résiste pas au temps ; l'implication d'Admetos brosse le tableau d'une réunion avec peu de gens dans le calme et l'isolement, dans des conditions d'espace confinées : le sacre a eu lieu en l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne, et non à Reims. L'axe Uranus/Pluton est celui des mutations explosives, des changements commençant par des à-coups. Avec Mars, on à le tableau d'une action qui s'effectue selon un plan rapidement établi : il s'agit bien là d'une sorte de coup d'État - que justifient les circonstances dramatiques de la menace des invasions normandes sur toute la France occidentale. Il convient de nuancer la vision assez sombre que suggère ce tableau par un rappel des faits historiques. Nous résumerons ici, rapidement, le récit que donne l'historien Edouard Fabre, dans un ouvrage paru en 1893, dédicacé à Gabriel Monod et à Arthur Giry [19]. A la mort de Carloman II, en 884, son fils Charles étant trop jeune (il était né le 17 septembre 879), l'empereur Charles III assure la régence du royaume des Francs occidentaux. Dans les années qui suivent, Paris subit un redoutable siège par les Normands et le comte Eudes s'illustre dans la résistance aux envahisseurs. Face à la menace d'incursions encore plus ravageuses, il fallait aux Francs un roi protecteur efficace. L'historien du Xe siècle Richer dit bien que « les Francs délibérèrent au sujet d'un autre roi, non point comme auraient pu le faire des sujets félons ou rebelles, mais bien poussés par un désir commun de combattre l'énnemi qui les menaçait » : Eudes était tout désigné. Mais son avènement fut retardé par la compétition au trône de Gui de Spolète, issu d'une famille austrasienne des bords de la Moselle, mais sans parenté avec les Carolingiens ; il avait le soutien de l'archevêque de Reims, Foulques, successeur de Hincmar, et familier jadis de l'empereur Charles le Chauve. En fait, les partisans de Gui étaient peu nombreux, se recrutant surtout en Bourgogne, toujours en opposition à l'égard de la « Francia » et de la Neustrie. Gui, accouru d'Italie, eut la mauvaise idée de se faire couronner roi à Langres par un évêque qui n'avait aucun droit à le faire et qui, de surcroît, était mal vu dans son diocèse ; en sorte que Foulques retira son soutien à Gui de Spolète, sans l'accorder cependant à Eudes. C'est ce qui explique que le couronnement d'Eudes eut lieu non pas à Reims, mais à Compiègne, dans l'Abbaye Sainte-Cornille, où Louis le Bègue avait déjà été couronné en 877. Le jeudi 29 février 888, Eudes reçut les insignes de la royauté des mains de Gautier, archevêque de Sens. Avant que d'être oint et couronné, le roi prend des engagements (promissio) devant les évêques ; le texte de la promissio d'Eudes nous a été conservé : Je promets et j'accorde à chacun de vous [les évêques présents au couronnement] ainsi qu'aux églises à vous commises, que je conserverai tout privilège canonique, toute loi et toute justice qui leur sont dues ; je vous protégerai contre les déprédateurs et les oppresseurs de vos églises et je défendrai leurs biens selon la mesure des forecs que Dieu me donnera. Cette promissio est analogue à celle de ses prédécesseurs carolingiens, preuve que la monarchie fut, sous la direction d'Eudes, exactement ce qu'elle était quand elle appartenait aux descendants de Charlemagne. Toutefois, si Eudes régnait, il avait encore de nombreux ennemis qui ne reconnaissaient pas sa royauté. On peut penser que les « promesses » négatives du thème du 29 février 888 sont évocatrices des épreuves que subira le royaume tout au long du Xe siècle, face à une triple invasion des Vikings au Nord, des Magyars Hongrois à l'Est, des Sarrasins et des Maures au Sud. L'avènement d'Hugues Capet (en 987), ainsi que l'expansion de l'abbaye de Cluny (fondée en 910) favoriseront un retour à l'ordre qui permettra l'admirable renaissance culturelle du XIIe siècle. A l'occasion du Millénaire capétien en 1987, Jean Phaure a publié dans Atlantis un article consacré aux « deux naissances » des Capétiens, à ce siècle de transition entre l'élection d'Eudes Ier en 888 et celle d'Hugues Capet en 987. Après avoir rappelé que le même sang a coulé entre les trois dynasties (Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens) et que la dynastie franque allait engendrer au cours des siècles des souverains à travers toute l'Europe et jusqu'en Orient, Jean Phaure cite la formule de Marie-Madeleine Martin selon laquelle « le problème de l'origine des Capétiens est finalement un problème intéressant l'Europe et le monde ». [20] Mais surtout, il met l'accent sur le fait que l'année du couronnement d'Eudes Ier - 888 - correspond, par sa guématrie, au nom de Jésus (IHSOUS = 10 + 8 + 200 + 70 + 400 + 200). Par ailleurs, la fin de l'article présente et commente deux illustrations remarquables. La première, tirée du ms. 20 de Corpus Christi (un des collèges de Cambridge) présente le Christ-Roi trônant dans les cieux, au milieu de la cour des élus : Couronné et doté du sceptre, le Christ est le Roi par excellence, celui que Maître Eckhart qualifiait de « modèle de toute créature, modèle où l'essence de toutes les créatures est en suspension, Lui en qui toutes choses sont Unité ». La cour royale du Christ, où chaque être occupe sa juste place et remplit sa juste fonction, est le chef-d'œuvre dont s'inspirent les monarchies terrestres ; tout au long de la tradition occidentale, le gouvernement royal est conçu en fonction du gouvernement céleste [21]. Dans la seconde illustration, on voit le Christ-Roi montrant à la reine, symbole de l'Église céleste, de riches sarments de vignes que convoitent trois renards : Le monarque divin indique ainsi la voie de la rédemption : que chacun, par l'intercession de la Mère, puisse goûter le jus de la vigne, analogue à l'énergie de l'univers et au sang du Sauveur. Pour y parvenir, il est nécessaire d'apaiser l'envie des renards, symboles de la multiplicité et du mental qui éparpillent les trésors spirituels [22]. Le caractère sacré de la Royauté française, ancré dans le baptême de Clovis et le miracle de la Sainte-Ampoule en 496 traverse toute l'Histoire de France jusqu'au martyre de Louis XVI le 21 janvier 1793 : entre ces deux termes du Temps s'est écoulée une période de 1296 ans, soit un vingtième de la révolution précessionnelle du Point Vernal de 25 920 ans. Annexe 2 - Thème du 17 juin 1689 à Paray-le-Monial Sainte Marguerite-Marie Alacoque (canonisée par Benoît XV le 13 mai 1920), mystique de l'Ordre de la Visitation, entrée en 1671 au monastère de Paray-le-Monial, est l'initiatrice du culte du Sacré-Cœur. Le 17 juin 1689, lors d'une apparition du Sacré-Cœur, il lui est enjoint de mander au roi de France Louis XIV de consacrer sa personne et son royaume au Sacré-Cœur - vœu qui ne fut pas réalisé. Un siècle plus tard, jour pour jour, éclatait la révolution : le Tiers-État se constituait en Assemblée nationale. Jean Phaure rappelle aussi que la première messe célébrée dans la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre - érigée à la suite du Vœu national en expiation de la Commune de Paris de 1871 - eut lieu le 17 juin 1889. Le thème du 17 juin 1689, jour d'une Nouvelle Lune, est d'une grande complexité, à la fois rayonnant de lumière et enténébré, évoquant les circonstances du message et de sa transmission, la présence cachée de forces démoniaques et les conséquences de la non réalisation du vœu demandé par le Sacré-Cœur. Il faut aller rechercher en profondeur, dans les axes planétaires autour de la lunaison, de Saturne et Transneptuniennes, un tableau complexe et subtil. Le Milieu du Ciel inscrit dans l'axe Uranus/Poséidon signifie un esprit réceptif, une aspiration à la lumière, à la vérité et à la connaissance. Uranus se trouve sur l'axe Admetos/Poséidon, relié à l'instruction, à la matérialité subtile et à la profondeur d'esprit. L'insertion d'Uranus dans cet axe concerne d'une part la réception du message (être soumis soudainement à une instruction particulière) et sa transmission (être exposé à d'autres forces cultivées, instruites - on songe ici à l'entourage de la Cour qui empêchera le message d'être transmis au roi ou, s'il a été transmis, d'être accepté par une société qui porte déjà en elle le culte de la Raison). Soleil et Lune sont impliqués dans l'axe Hadès/Kronos, ce qui donne un tableau très sombre, avec beaucoup de méchanceté et de bassesse, la menace d'un grand malheur pour le peuple, de restrictions et de manques de toutes sortes : une image du climat de la France révolutionnaire, un siècle après le rejet du message, mais aussi de la guerre franco-prussienne de 1870 et de la Commune, dont les désastres conduiront, tardivement, à l'accomplissement du Vœu national lors de la construction de la Basilique du Sacré-Cœur à Paris. Plus inquiétant encore le tableau de Saturne dans l'axe Hadès/Vulcanus : ici, il est question des pouvoirs et forces démoniaques à l'œuvre pour empêcher la bonne réception du message ; le tableau évoque aussi les conséquences funestes du refus : forfaits, infamies, violence brutale, crimes violents, meurtres, assassinats - tout ce qui fit le climat de la Terreur. On voit par cet exemple combien les facteurs transneptuniens, venant s'ancrer sur les planètes traditionnelles et s'intégrer à elles dans le cadre d'axes planétaires activés comme des forces énergétiques sur certaines zones du Zodiaque à un moment donné, peuvent être riches d'enseignements et ouvrir à la compréhension de dimensions subtiles de la réalité présente dans un thème astrologique. Charles Ridoux Amfroipret, le 30 octobre 2012 [1] Josette Natya-Foatelli, médium, collaboratrice de la revue Atlantis, accueillit de nombreuses conférences de Jean Phaure dans ses réunions du dimanche. Elle a publié avec sa sœur Amma-Renée Foatelli plusieurs ouvrages sur les danses exotiques et sacrées au cours des âges. [2] Digression sur le bonheur et le devoir, suivie d'une digression sur les élections (avant la présidentielle de 1988 en France). [3] cf. Le thème du couronnement d'Eudes en annexe ci-dessous. [4] cf. Le thème du baptême de saint Vladimir en annexe ci-dessous. [5] On pourrait dire, par exemple que la « figure du monde » change à chaque conjonction Neptune-Pluton, rythme fondamental de 498 ans, comme l'a montré Claude Ganeau. C'est ce qui fait aussi, par ailleurs, l'intérêt de la prise en compte des Transneptuniennes pour la « qualification » de cycles lents qui se répètent : ainsi, par exemple, les conjonctions Neptune-Pluton de -575 av. J.-C. et celle de 1891, que nous avons analysées dans notre « Hommage à Jean Phaure ». [6] Sur le cœur et le Sacré-Cœur, cf. notamment l'article de René Guénon « Le Sacré-Cœur et la légende du Saint Graal » (dans Symboles fondamentaux de la Science sacrée) et les articles de Louis Charbonneau-lassay dans la revue Regnabit. [7] En 1914, une conjonction Saturne-Pluton fait suite à une conjonction Jupiter-Uranus ; en 1939, nous avons une triple conjonction Jupiter-Saturne-Uranus en Taureau, au carré de Pluton. [8] Digressions sur la signification des planètes lentes, avec des ramifications de digressions secondaires ! [9] Considérations sur les élections à venir en France et prévision non réalisée quant au sort de la France en 1988. [10] Prévisions concernant l'Espagne, les États-Unis, le Japon, Israël, le Liban. [11] On pourrait relever le contraste, concernant la datation du Jour de Yahvé, entre la conception très précise de Raoul Auclair et les vues assez floues de Jean Phaure. [12] Ionescu Vlaicu, Nostradamus. L'Histoire secrète du monde, P., Editions du Félin, 1987 (avec une préface de Raymond Abellio). [13] Rappel de prophéties citées dans le livre de Jean Phaure, Le Cycle de l'Humanité adamique. [14] cf. en annexe les thèmes des 17 juin 1689, 1789, 1889 et 1989. [15] Citation de diverses prophéties. [16] Il semble qu'il y ait une confusion entre Fin des Temps et fin du monde. [17] Marie Lataste (1822-1847) aurait, au cours de ses expériences mystiques, reçu des instructions doctrinales de la bouche même de Jésus. [18] Bayard, Sacres et couronnements royaux, Guy Trédaniel, 1984, p. 59. [19] Favre Edouard, Eudes, comte de Paris et roi de France (882-898), Paris, Bouillon, 1893 (Bibliothèque de l'École des Hautes Etudes), pp. 78 ss. [20] Martin Marie Madeleine, Le secret des premiers Capétiens, Reconquista, 1979 (rééd. 1983, O.E.I.L) ; et aussi Le roi de France ou les grandes journées qui ont fait la monarchie, La Table Ronde, 1963. [21] Phaure Jean, « 888-987 : Les deux naissances des Capétiens », Atlantis, n° 349, 1988, pp. 295. [22] Ibid., p. 296. - Artículo*: Charles RIDOUX - Más info en psico@mijasnatural.com / 607725547 MENADEL Psicología Clínica y Transpersonal Tradicional (Pneumatología) en Mijas y Fuengirola, MIJAS NATURAL *No suscribimos necesariamente las opiniones o artículos aquí enlazados
 

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