Karaïkkal Quand je découvre le silence intérieur, je m'y attache. C'est alors le début de la vie intérieure. Mais c'est aussi le début de nouvelles frustrations, car je désire l'absence des pensées. Or, il est impossible d'arrêter de penser. Comme dit Milarépa, le célèbre yogi et poète tibétain, "on peut essayer de planter une pensée avec neuf clous, elle ne tiendra pas en place". La pensée n'a pas de forme, on ne peut la saisir et l'enfermer. Et donc, je fais des efforts, j'entretiens des espoirs fous, je me mets à écouter ceux qui promettent une "destruction du mental". Je tombe et je me relève. Une fois, mille fois. Mais les pensées reviennent. Les voix, ou la voix, revient. Toujours au rendez-vous. J'ai beau casser la radio, la déconstruire, la reconstruire, la mettre dans la cave, la jeter dans une grotte, l'affamer, l'orienter, la repeindre ou la maudire, rien n'y fait. Ces ondes-là sont intarissables. Du coup, ma colère augmente, ma frustration, mon cynisme, ou mon fanatisme. Mais les fantômes demeurent. Nous sommes tous un peu schizophrènes. Dédoublés, multiples. Et en guerre contre nous, contre ce bavardage intérieur, avant même d'être en guerre avec les autres, avec le monde. Nous détestons nos pensées, nos mots, nos paroles avant de haïr celles des autres. Que faire ? Il n'y a qu'une seule issue : reconnaître que les pensées sont les manifestations du silence intérieure, de la présence, de la conscience, quel que soit le nom qu'on lui donne. Reconnaître, de tout notre être, que la mer fait des vagues. C'est normal. Naturel. Quel fada irait essayer d'enlever les vagues de l'océan avec sa petite cuillère ? Aimer la mer et détester les vagues, c'est de la folie. Rejeter l'intellect, le mental, la raison, le langage, les mots, la parole, etc. c'est du dualisme pathologique, un dualisme pire que tous les autres. Une source de souffrance plus grande que les souffrances ordinaires. Et donc, je me détends. Je ne cherche plus à éteindre. A faire taire. Je me détend. Je laisse venir, je laisse partir. Au-lieu de m'obséder du sens de ces pensées, ou de leur absurdité, je les ressens. Comme des vagues de lumière. Comme des bulles de clarté. Et tout s'apaise. Ça n'est pas parfait, je me laisse distraire, reprendre par les tensions, par les habitudes. Mais au moins, je sais qu'il y a une issue. Les pensées ne sont plus incompatibles avec la présence silencieuse. Comprendre ça est plus important que s'éveiller au silence entre les pensées. Je dirais même, infiniment plus important, absolument vital. Sans cela, il n'y a pas de vie intérieure. Que des morts. C'est cela, la véritable libération, l'éveil, la non-dualité. Plus de famine spirituelle ! Plus de frustration. Plus de dilemmes. Plus d'excuses. Plus de gâchis. Les pensées, comme tous les mouvements en général, deviennent mes alliées. Mes amies. Plus de colère. Plus de peur. Plus d'hésitation. Plus de regrets. Se détendre et reconnaître que les pensées sont les vagues de la conscience infinie, est un point vital. Et une source de joie et d'émerveillement... intarissable. Artículo*: noreply@blogger.com (David Dubois) Más info en psico@mijasnatural.com / 607725547 MENADEL (Frasco Martín) Psicología Clínica y Transpersonal Tradicional (Pneumatología) en Mijas Pueblo (MIJAS NATURAL) *No suscribimos necesariamente las opiniones o artículos aquí compartidos
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