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Texte Schémas Avant-propos Sur les deux fronts de la crise économique et des menaces de guerre les nuages s'accumulent en ce début d'automne 2012 et il est à prévoir que l'année 2013 sera une année cruciale, après le prochain renouvellement des équipes dirigeantes aux États-Unis et en Chine. Les deux faces des turbulences en cours contribuent chacune à une escalade commune : les guerres dans lesquelles s'est engagée l'hyper-puissance américaine depuis la chute de l'Union soviétique ont creusé la dette phénoménale qui va finir par faire sauter pour de bon le système financier dont le dollar est le pivot depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ; en retour, pour tenter d'éviter l'effondrement de puissance que signifierait la chute de Wall Street et de la City de Londres, les États-Unis, comme toute puissance aux abois, pourraient être tentés, malgré les réserves et les résistances des plus hauts responsables militaires, de s'engager finalement dans une nouvelle guerre - une « guerre de trop » - qui ne ferait qu'accélérer l'implosion du système financier, avec toutes ses conséquences catastrophiques en matière de récession de l'économie, d'accroissement de la misère générale et de désespérance de populations livrées à une mondialisation sans âme et déshumanisante. Cet article est consacré à un examen fouillé d'une « constitution universelle » classique en astrologie mondiale, l'Ingrès en Balance qui donne, en principe, la tonalité générale pour les trois mois à venir - alors que l'Ingrès en Capricorne détermine les grands courants pour la durée de toute l'année qui suit. Mais la toile de fond de la triplice Uranus-Pluton-Kronos formant actuellement un carré en T à 7° des signes Cardinaux demeure pour plusieurs années encore la configuration dominante et ne progresse que très lentement jusqu'au milieu des signes Cardinaux. Quant aux Transneptuniennes que nous prenons pleinement en compte dans notre analyse, leur progression est à peine perceptible au cours des quatre années que dure encore le carré Uranus-Pluton - à l'exception de Cupidon qui progresse à peu près à la même allure que Pluton. De sorte que plusieurs indications tirées de l'examen de l'Ingrès de Balance 2012 se retrouveront dans l'Ingrès de Capricorne 2012, qui devrait déterminer le climat général pour l'année 2013. Si nous avons choisi d'étudier tout de même cet Ingrès transitoire de l'automne 2012, c'est que durant les mois qui viennent des événements majeurs sont susceptibles de se produire et qu'il nous a semblé bon d'explorer le terrain en profondeur avant d'avoir à commenter une actualité qui risque de s'accélérer. Dans notre analyse astrologique, nous adoptons une procédure que nous espérons efficace, qui combine d'une part la prise en compte des liens entre planètes lentes traditionnelles et Transneptuniennes de l'École de Hambourg - relations qui s'inscrivent sur certaines zones de forte intensité du Zodiaque au travers des axes planétaires (ou des mi-points selon Ebertin) - et d'autre part l'angularité de ces configurations complexes que permet de dessiner à travers la planète la technique de l'astrocartographie. L'ancrage sur les constitutions universelles que fournissent les Ingrès solaires ont l'avantage de mettre en valeur les figures et les aspects en relation avec le Point Vernal, particulièrement important en astrologie mondiale puisqu'il signale le retentissement universel des phénomènes en corrélation avec les configurations qui s'y rapportent. En outre, les thèmes d'Ingrès ou de Lunaisons successives ont le mérite de fournir des thèmes absolument exacts permettant ainsi de travailler en toute confiance sur les deux axes de l'Ascendant et du Méridien. La logique fondamentale d'une approche à travers les cycles planétaires des lentes (de Jupiter à Pluton), à quoi il nous semble de plus en plus passionnant d'ajouter les cycles des Transneptuniennes (de Cupidon à Poséidon) demeure bien l'axe de notre procédure, dans la mesure où les Lunaisons prennent sens véritablement lorsqu'elles se positionnent sur les zones sensibles déterminées par les grands cycles planétaires en cours. C'est ainsi à une sorte d'énergétique zodiacale que nous avons affaire, les énergies planétaires se nouant autour de quelques zones sensibles qui déterminent les caractéristiques d'une période donnée. Une fois analysées ces zones sensibles, il convient d'examiner leur impact sur les thèmes des grandes puissances ou des institutions ou personnalités marquantes. C'est ce que nous tâcherons de faire peu à peu au fil de ces « Chroniques 2012-2015 ». La présentation des résultats de nos recherches purement astrologiques aboutissent à des schémas d'une relative complexité difficiles d'accès à un lecteur non astrologue, mais qui ont le mérite de fournir tous les « arguments » astrologiques qui sont à la base de nos interprétations. Reprendre les éléments de ces analyses dans le corps du texte nous apparaît une redondance inutile : les astrologues auront compris sans trop de peine le schéma (sous forme de diapo PowerPoint), et les non astrologues auront autant de peine à comprendre notre argumentation astrologique sous forme textuelle que sous la forme de schémas. Aussi, nous allégerons notre texte de toute analyse astrologique technique, réservant ainsi au texte l'interprétation et les considérations d'ordre géopolitique et aux schémas l'argumentaire astrologique. Quant aux Transneptuniennes, nous les intégrons pleinement dans nos analyses, en les reliant aux zones occupées par les lentes, de Saturne à Pluton (avec les interférences jupitériennes) et en analysant leur présence dans les axes planétaires actifs dans chacune des zones zodiacales qui constituent des « foyers énergétiques » au temps de l'Ingrès de Balance 2012. Nous traiterons donc successivement cinq zones sensibles : 1° La zone Uranus-Pluton-Kronos 2° La zone Point Vernal dans l'axe Saturne/Neptune 3° La zone Neptune-Zeus-Admetos 4° La zone Saturne-Apollon-Vulcanus 5° La zone Cupidon dans l'axe Vulcanus/Poséidon Trois de ces zones ont leur ancrage dans des configurations « classiques » (le carré Uranus-Pluton, Neptune, Saturne) ; une autre s'ancre sur le Point Vernal ; une seule s'ancre autour d'une Transneptunienne (Cupidon) ; il se trouve qu'elle se situe sur une des zones sensibles les plus critiques et les plus constantes dans l'histoire moderne et contemporaine, celle des 20° des signes Mutables. La zone Uranus-Pluton-Kronos La zone de la triplice Uranus-Pluton-Kronos est certainement, dans la conjoncture actuelle, la plus importante des cinq que nous allons traiter, puisqu'elle comporte la pièce maîtresse du moment (de 2012 à 2015), le carré Uranus-Pluton. André Barbault a consacré à cette configuration plusieurs écrits, dont une copieuse analyse qui remonte à 1980 [1]. Le lecteur peut se reporter également sur ce site à deux de nos articles qui présentent le cycle Uranus-Pluton de façon classique (c'est-à-dire sans référence aux Transneptuniennes) : « 2010-2015 : le chaos planétaire » [2] et « « Regards sur 2011 - II - Analyse des cycles planétaires » [3]. Mais il nous semble éclairant d'approfondir le tableau en y intégrant Kronos et des axes où sont impliqués des Transneptuniennes. Au moment de l'Ingrès de Balance 2012, trois axes sont activés en relation avec le carré Uranus-Pluton : Neptune/Poséidon (en relation avec la confusion des esprits caractéristique de notre temps) ; Point Vernal/Zeus (course aux armements et conflagration guerrière) ; Hadès/Kronos (extrême pénurie et corruption). L'actualité de ces dernières semaines - qui n'est pas le propos de cet article - bruisse abondamment de tous ces thèmes. Plutôt que de mettre l'accent sur le côté spectaculaire des événements en cours - et il y aurait matière à inspirer maints écrivains et cinéastes de talent ! - nous préférons réfléchir en profondeur sur chacun de ces éléments qui ressortent du tableau de cette première zone de l'Ingrès de Balance 2012 : la nature de la crise, la nature de la guerre au XXIe siècle, l'inversion des valeurs, la confusion des esprits. La crise globale, dont le choc financier de septembre 2008 n'a été que le déclencheur, apparaît désormais, au moment où le carré Uranus-Pluton a commencé la série de ses sept conjonctions exactes entre 2012 et 2015, dans sa dimension de dislocation de l'équilibre mondial, sous deux aspects : d'abord avec la disparition de l'équilibre entre puissances issu de la Seconde Guerre mondiale, la première phase ayant été la chute de l'empire soviétique à partir de la grande doriphorie de décembre 1989 (Jupiter en Cancer opposé à la triplice Saturne-Uranus-Neptune en Capricorne), et une deuxième phase qui est celle de l'affaiblissement sensible de la puissance américaine que l'on pouvait croire au faîte de sa gloire durant les années 1990. Mais il y a un autre aspect, beaucoup plus profond, de la dislocation de l'équilibre mondial, c'est celui de la fin de la prédominance que l'Europe a exercée sur tous les continents depuis l'aube des Temps modernes et l'ère des Grandes découvertes. Les civilisations les plus anciennes de l'Asie - Chine et Inde - fortes aujourd'hui d'un poids démographique impressionnant, imposent, face à l'hyperpuissance américaine, l'évolution vers un modèle multipolaire. Le monde musulman, présent désormais sur tous les continents, apparaît comme un facteur de conflit et de déséquilibre pour chacune des autres civilisations. La nouvelle Russie, issue des débris de l'Union soviétique, aspire à jouer le rôle d'un pont entre l'Europe et l'Asie, qui pourrait être un puissant facteur de stabilisation pour les prochaines décennies, mais qui constitue une hantise pour les tenants du maintien d'une hégémonie américaine sur le monde. A la différence des grands et terribles chocs frontaux entre puissances qui se sont traduits, au XXe siècle, par les deux guerres mondiales - mais aussi par des conflits de haute intensité moins souvent mentionnés comme l'invasion de la Chine par le Japon dans les années trente ou la guerre Iran-Irak durant les années quatre-vingt - la guerre semble, actuellement, prendre des formes nouvelles et engager les puissances de manière moins directe, plus sournoise. Les États ont tendance à recourir, entre autres pour leurs basses-œuvres (interrogatoire de prisonniers, recrutement et formation de milices, repérage de cibles à la frontière, par exemple) à des organisations non étatiques souvent en accointance avec associations criminelles. Les spécialistes de la stratégie parlent aujourd'hui de conflits « asymétriques », englobant terrorisme et guérilla dans un type de violence destiné à contraindre le pouvoir en visant la population civile et en créant un sentiment général d'insécurité (par des enlèvements au hasard et la pratique de la torture aveugle). Ces conflits asymétriques s'inscrivent dans la longue durée, suscitant dans l'opinion occidentale l'idée d'un enlisement. Pour une opinion qui appréhende les événements au travers du regard médiatique et du pouvoir de l'image - qui font l'objet de manipulations et de trucages constants - cette interminable litanie d'actualités quotidiennes dramatiques favorisent toujours les « rebelles » ou « insurgés », comme en témoigne la guerre de Syrie. Milices et guérillas sont désormais équipées d'armes artisanales d'une redoutable efficacité face à l'équipement souvent obsolète et à la lourdeur administrative qui embarrasse les forces de l'ordre public. Dans son ouvrage la Guerre probable [4], le général Vincent Desportes montre comment la guerre irrégulière se conduit au cœur de nos sociétés, au sein des populations devenues enjeux majeurs de conflits dont le but n'est pas une victoire militaire mais une défaite politique de l'adversaire. La corruption, la fraude et l'escroquerie, du bas en haut de l'échelle sociale, font chaque jour la une de l'actualité. Ce phénomène est sans doute à inscrire, comme bien d'autres fléaux sociaux, dans le cadre de l'inversion générale des valeurs, caractéristique du monde moderne selon René Guénon. Il en va de même pour la confusion des esprits, signalée par l'axe Neptune/Poséidon. Signature d'inventions mensongères, de croyance ou d'idéologie erronées, cet axe possède toutefois un versant positif : c'est par la reconnaissance des erreurs que l'on parvient à la sagesse. Dans ces derniers mois, nombreux et graves ont été les manigances visant à échauffer les esprits à travers le monde en vue de préparer un affrontement militaire contre la Syrie et l'Iran. Certes, nous ne sommes pas au nombre de ceux qui nient le danger bien réel d'une islamisation de l'Europe occidentale (du fait, principalement, de la déchristianisation à l'œuvre depuis la période de la Révolution française), mais il convient d'avoir en même temps à l'esprit que le « choc des civilisations » - envisagé sous la forme d'un affrontement armé - est une des armes de guerre idéologique d'un projet mondialiste qui vise à la dissolution de tous les peuples et de leurs cultures. Les cartes d'astrocartographie (ACG) permettent de visualiser les régions du monde dans lesquelles telle ou telle configuration est angulaire, et donc susceptible plus que d'autres, de manifester sur le plan d'événements terrestres les signatures inscrites dans l'algèbre céleste. Nous voyons ainsi que, lors de l'Ingrès de Balance 2012, le carré Uranus-Pluton se situe exactement sur les angles du thème pour Benghazi. En tant que facteur déclenchant, la position de Mars est toujours intéressante à observer : ici, on relève le passage de Mars au Descendant pour Téhéran. Faute d'une exploration systématique qui permettrait une vérification des apports de l'astrocartographie à la mondiale, il convient toutefois de réserver la valeur prédictive de ces observations. Mais la localisation de l'axe Pluton-Kronos au méridien se situe, dans toutes les cartes étudiées, dans une zone qui traverse l'Europe centrale ou orientale et qui met en évidence les régions de la Méditerranée orientale. Les éphémérides graphiques permettent une vue dynamique des configurations célestes sur une période donnée. Les transits de Mars, du Soleil ou de Mercure (particulièrement dans les périodes de rétrogradation) permettent de déterminer les moments susceptibles de voir se déclencher des événements en rapport avec ces configurations. On observe ici que la Pleine Lune de fin septembre, l'éclipse de la mi-novembre et la Pleine Lune de la fin décembre se situent dans la zone de la triplice Uranus-Pluton-Kronos, qui indique la possibilité de changements soudains dans le pouvoir d'État, des autorités révoquées. Mais le tableau se précise si l'on intègre les axes planétaires qui ajoutent leur note à la toile d'ensemble. On relèvera que, de septembre à décembre 2012, l'axe Pluton/Hadès transite à 5° Cardinal, augurant d'une aggravation de la situation du fait de manque de sérieux, de défaillances et de malhonnêtetés. Avec l'implication d'Uranus dans cet axe, on peut s'attendre à de sérieux blocages, des ennuis soudains. Si Mars est de la partie (c'est le cas en fin septembre et en fin novembre), cela peut correspondre à des frappes, des attentats perfides, à des plans corrupteurs, des intrigues ignobles : voilà qui éclaire, par exemple, le montage du film L'Innocence des musulmans. Une provocation au choc des civilisations qui visait à s'adresser aux musulmans pour les injurier et susciter chez eux une haine des Occidentaux. Avec l'implication de Saturne, on a le risque d'une aggravation d'une triste situation : ce sera le cas de janvier à octobre 2014. Il est intéressant d'observer que cet axe Pluton/Hadès transitait le Point Vernal - ce qui lui confère un impact universel - durant la période 2008-2010, et notamment lors de la Pleine Lune du 15 septembre 2008, lors du krach financier de Wall Street. En relation avec le Point Vernal, l'axe Pluton/Hadès ne signale pas seulement l'aggravation d'une situation, mais un déclin général, un effondrement. Si l'on remonte à la plus grande des crises précédentes, celle de 1929, on observe le retour actuel d'Uranus sur sa position à 7° Bélier. Un Uranus alors fortement « chargé » par son implication dans un axe Hadès/Admetos, significateur d'événement grave, de manque, de pauvreté soudaine. Les autres indicateurs du tableau de l'Ingrès de Capricorne de 1929 évoquent le marasme et l'arrêt de la vie économie, l'expansion de la pauvreté, les conséquences fâcheuses de fautes anciennes. Revenons maintenant sur les trois moments forts susceptibles d'activer, d'ici la fin de l'année 2012, la triplice Uranus-Pluton-Kronos. La Pleine Lune du 30 septembre se situe juste sur Uranus. Le thème dressé pour Washington place Hadès sur l'Ascendant et Pluton angulaire au Descendant. La triplice culmine également sur la Syrie et Mars à l'Ascendant traverse l'Asie du Sud-Est. L'éclipse totale du 13 novembre, dressée pour Téhéran, place l'Ascendant et le Milieu du Ciel sur la zone - très critique - du carré Mars-Neptune du thème des États-Unis. L'axe Hadès/Kronos tombe à 5° Cancer, sur le Jupiter des États-Unis. La Pleine Lune du 29 décembre est lourde, avec son ancrage sur Pluton. Pour Téhéran, Mars culmine au Milieu du Ciel. Dans la carte ACG, la ligne de Mars passe sur la Corée. La conjonction Mars-Pluton du 27 novembre [5] (suivie le lendemain d'une éclipse lunaire) ouvre un nouveau cycle de deux ans, qui s'achèvera en novembre 2014 alors que la triplice Uranus-Pluton-Kronos sera toujours en place, mais autour de 10°-15° des signes Cardinaux. Le 27 juillet 2013, une conjonction Mars-Jupiter aura lieu sur Kronos, à 7° Cancer. En juillet 2014, la fin de la rétrogradation de Mars (au carré de Soleil-Jupiter) affectera la zone du carré Apollon-Vulcanus. Dans les années à venir (de 2014 à 2018), le carré Uranus-Pluton quittera la zone de Kronos pour venir toucher celle de Zeus. On peut aussi relever la série des quintiles et bi-quintiles (aspects de 72° et de 144°) de Mars à Pluton, qui accompagnent un climat d'agressivité (mars, juin et septembre 2013, juillet 2014). Zone Point Vernal = Saturne/Neptune L'indication principale apportée par la seconde zone, celle de l'axe Saturne/Neptune en relation avec le Point Vernal, est celle d'un risque d'épidémie générale, et plus précisément de typhus (du fait de l'implication de Hadès dans le tableau). Les zones les plus fragiles sont de nos jours l'Europe de l'Est, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Amérique du Sud. L'éphéméride graphique permet de se rendre compte de la vitesse de progression de l'axe Saturne/Neptune (6 ans environ à l'échelle H 8 - soit 45°) et de son interférence actuelle avec un groupe beaucoup plus lent, l'axe Apollon-Vulcanus. La rencontre de Saturne/Neptune avec les axes Neptune/Apollon et Neptune/Vulcanus sur le Point Vernal, phénomène très rare, indique une grande déception collective et l'incertitude ou l'illusion à propos de l'avenir. C'est durant le second semestre 2012 que s'est imposée l'idée - que les astrologues pouvaient avancer dès 2008 - que l'essentiel de la crise était encore devant nous et qu'elle allait s'aggraver, avec les bouleversements sociaux et politiques prévisibles pour les prochains mois et les prochaines années. Zone Neptune-Zeus-Admetos La zone Neptune-Zeus-Admetos vient confirmer des indications déjà signalées, mettant l'accent sur les tracas et les contrariétés, la méchanceté et la haine ambiantes. L'éphéméride graphique montre l'imbrication dans cette zone des axes Saturne/Uranus et Saturne/Pluton durant les trois premiers trimestres de l'année 2012. L'idée essentielle est celle d'une lente évolution vers une stagnation : « tomber dans le pétrin » est la triste bannière de cette configuration. Si l'on compare sur une plus longue échelle le transit de Neptune sur la zone du sesqui-carré formé par Zeus en Balance et Admetos en Taureau, on voit se profiler une analogie avec le tournant des années 1970-1980 (où apparut notamment au grand jour la question de l'Islam avec la révolution iranienne et l'instauration du régime de Khomeyni). L'implication de Neptune dans l'axe Zeus/Admetos laisse présager un lent et insidieux changement de conditions. Cette indication est valable aussi pour la période 2008-2012. L'éclipse solaire du13 novembre tombe à proximité d'Admetos dans l'axe des Noeuds lunaires, avec le risque de limitation dans les communications. Dressé pour Téhéran, le thème de l'éclipse positionne l'Ascendant et le Milieu du Ciel sur le carré Mars-Neptune des États-Unis. Zone Saturne-Apollon-Vulcanus La zone Saturne-Apollon-Vulcanus (à 28° des signes Cardinaux) offre un tableau qui confirme les indications relatives à la fois à une diminution de la prospérité et à un recours à la force. La carte ACG montre Vulcanus à l'Ascendant sur le Mali, au Fond du Ciel sur l'Afghanistan et le Pakistan, tandis que Mars est au Milieu du Ciel sur l'Égypte. Les interférences de Jupiter et de Saturne apparaissent clairement sur les éphémérides graphiques. On voit ici que Saturne interfère sur la zone du carré Apollon-Vulcanus jusqu'à l'entrée de l'automne 2012 (signifiant des échecs, une diminution de la prospérité), tandis que Jupiter interfère, par son transit en Gémeaux, avec l'axe Apollon-Vulcanus, indication de grande chance, de grand bonheur, de réussite importante. Cette réussite importante et ce bonheur, partagé par beaucoup, ce fut celle des Jeux Olympiques de Londres. La Pleine Lune précédente tombait sur Vulcanus à l'Ascendant. C'est le 25 novembre 1892 (il y a 120 ans, au moment de la conjonction Neptune-Pluton à 8° Gémeaux - position transitée par Jupiter au moment des Jeux de Londres) que Pierre de Coubertin, eut l'idée de la rénovation des Jeux Olympiques, faisant du sport la religion mondiale de la démocratie moderne : aujourd'hui les églises sont vides et les mosquées sont pleines, mais c'est dans les stades que se pressent les grandes foules. Zone Cupidon = Vulcanus/Poséidon La cinquième zone, celle de Cupidon dans l'axe Vulcanus/Poséidon, est elle aussi à mettre en rapport avec la crise, dans la mesure où le tableau évoque des pertes du fait d'une gestion défaillante, du fait de l'incompétence des dirigeants, qui s'accompagne d'une baisse du respect et de la considération, bien compréhensibles dans un climat généralisé de fraude et de corruption. La Syrie, l'Iran et la mer de Chine sont parmi les zones qui ressortent sur la carte ACG. Trois transits indiquent des moments critiques sur cette zone : celui de Mars au début novembre, celui de l'axe Soleil/Mars peu avant l'éclipse du 28 novembre, et la Nouvelle Lune du 13 décembre. L'éphéméride graphique permet de voir qu'il faut remonter à l'année 1906 pour trouver une configuration semblable à celle de 2010. La Nouvelle Lune du 28 décembre 2012 est conjointe à Cupidon, activant le carré Mars-Neptune des États-Unis, tandis que Saturne transite l'Ascendant des États-Unis (à 8° Scorpion). Mars sur l'axe MC/AS (à 20° Capricorne) évoque une entreprise commune dans le cadre d'une alliance. Le transit actuel de Cupidon à 21° Sagittaire prend toute son importance si on le met en relation avec le thème de la plus grande puissance dans le monde actuel, les États-Unis. Alors que l'établissement des thèmes nationaux suscite toujours parmi les astrologues des débats sans fin du fait de l'incertitude du jour et du moment précis à prendre en compte, il est un moyen très efficace d'aborder la question, qui est de passer par les constitutions universelles - Ingrès solaire et lunaison précédant l'événement. Pour ce qui est des États-Unis, cette démarche nous paraît des plus intéressantes. L'Ingrès de Cancer de 1776 la zone de 20° des signes Mutables, avec Neptune (à 22° Vierge) angulaire au Milieu du Ciel, face à Vulcanus (à 19° Poissons) dans l'axe Apollon/Admetos et au carré d'une concentration axiale à 21° Gémeaux (impliquant Neptune/Vulcanus, Jupiter/Uranus et Soleil/Mars). L'Ascendant (à8° Sagittaire) et Uranus se situent sur l'axe du nucléaire. Le carré Uranus-Pluton de 2012 transite Admetos à 8° Capricorne. Si l'on passe à la dernière Lunaison précédant la déclaration d'indépendance des États-Unis, l'élément le plus frappant consiste en ce que le carré Mars-Neptune est angulaire avec Mars (19° Gémeaux) sur le Milieu du Ciel et Neptune à l'Ascendant (20° Vierge), tandis que Vulcanus tombe sur le Descendant. L'axe Uranus-Zeus, relié à cet ensemble, correspond à l'irruption soudaine de la guerre ; avec Vulcanus, se manifeste l'aspiration à imposer sa volonté. Le lien avec le Nœud Nord conjoint à l'axe MC/AS insiste sur l'importance des alliances. Automne 2012 : vers un nouveau choc spectaculaire ? L'analyse proposée ci-dessus de l'Ingrès de Balance 2012 met bien l'accent sur plusieurs des aspects marquants des évolutions en cours à travers le monde, en particulier sur l'approfondissement de la crise globale et sur les menaces de guerre au Moyen-Orient. Sur ces deux questions majeures, nous conclurons en citant quelques propos tenus récemment par des personnalités avisées. Ancien PDG de Monsanto et conseiller du FMI, Robert Shapiro a évoqué le 5 octobre 2012 la menace d'un effondrement des dettes souveraines entraînant l'effondrement du système bancaire européen, dont les effets toucheraient le monde entier, causant une crise plus sérieuse que celle de 2008. Propos confirmés par l'ancien ministre des finances du gouvernement de Gordon Brown, lord Myners qui déclare : « On s'approche d'une véritable tempête ». Enfin, selon une source anonyme mais apparemment bien informée, les États-Unis seraient prêts désormais à participer, aux côtés d'Israël, à une attaque aérienne sur l'Iran pour éradiquer toute prétention iranienne à l'armement nucléaire et dans l'espoir d'assurer la prédominance de l'influence américaine sur la région moyen-orientale pour des décennies. Dans les deux cas, les moments les plus critiques nous paraissent se situer après l'élection présidentielle aux États-Unis, dans la période intermédiaire précédant la prestation de serment du 20 janvier 2013. Il convient toutefois d'ajouter que de tels propos alarmistes, pour fondés qu'ils puissent paraître au regard de la situation générale, peuvent toujours être proférés dans des intentions de manipulation des opinions publiques et de désinformation de la partie adverse. Mais si les chocs spectaculaires ne se produisent pas d'ici la fin de l'année 2012, il n'en demeure pas moins qu'ils sont susceptibles de se déclencher encore tout au long de l'année 2013, qui risque d'être plus tendue encore que l'année en cours qui tire vers sa fin. Charles Ridoux Amfroipret, le 17 octobre 2012 [6] [1] Barbault André, « Bilan historique de la conjonction Uranus-Pluton », L'Astrologue n°50, 1980. [2] http://ift.tt/2fEnrhB [3] http://ift.tt/2giYR48 [4] Desportes Vincent, La Guerre probable, Economica, 2008 (2e éd.). [5] Cf. notre article « Chronique 2012-2015 - I » - http://ift.tt/2g5QdZ3 . [6] - Artículo*: Charles RIDOUX - Más info en psico@mijasnatural.com / 607725547 MENADEL Psicología Clínica y Transpersonal Tradicional (Pneumatología) en Mijas y Fuengirola, MIJAS NATURAL *No suscribimos necesariamente las opiniones o artículos aquí enlazados
 

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