Psicología

Centro MENADEL PSICOLOGÍA Clínica y Tradicional

Psicoterapia Clínica cognitivo-conductual (una revisión vital, herramientas para el cambio y ayuda en la toma de consciencia de los mecanismos de nuestro ego) y Tradicional (una aproximación a la Espiritualidad desde una concepción de la psicología que contempla al ser humano en su visión ternaria Tradicional: cuerpo, alma y Espíritu).

“La psicología tradicional y sagrada da por establecido que la vida es un medio hacia un fin más allá de sí misma, no que haya de ser vivida a toda costa. La psicología tradicional no se basa en la observación; es una ciencia de la experiencia subjetiva. Su verdad no es del tipo susceptible de demostración estadística; es una verdad que solo puede ser verificada por el contemplativo experto. En otras palabras, su verdad solo puede ser verificada por aquellos que adoptan el procedimiento prescrito por sus proponedores, y que se llama una ‘Vía’.” (Ananda K Coomaraswamy)

La Psicoterapia es un proceso de superación que, a través de la observación, análisis, control y transformación del pensamiento y modificación de hábitos de conducta te ayudará a vencer:

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Obsesiones Problemas Familiares y de Pareja e Hijos
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La Psicología no trata únicamente patologías. ¿Qué sentido tiene mi vida?: el Autoconocimiento, el desarrollo interior es una necesidad de interés creciente en una sociedad de prisas, consumo compulsivo, incertidumbre, soledad y vacío. Conocerte a Ti mismo como clave para encontrar la verdadera felicidad.

Estudio de las estructuras subyacentes de Personalidad
Técnicas de Relajación
Visualización Creativa
Concentración
Cambio de Hábitos
Desbloqueo Emocional
Exploración de la Consciencia

Desde la Psicología Cognitivo-Conductual hasta la Psicología Tradicional, adaptándonos a la naturaleza, necesidades y condiciones de nuestros pacientes desde 1992.

lunes, 16 de septiembre de 2024

Des signes de l'éveil ?



Le Tantra n'est pas centré sur l'éveil, mais plutôt sur ce qui s'ensuit.

A quels signes reconnaît-on l'éveil ? Que dit la tradition à ce sujet ? Y a-t-il des preuves ? 

Oui, il y a des symptômes qui servent de preuves, des pratyayas. Ensembles, ils forment les traits caractéristiques de l'éveil.

L'éveil est défini comme l'expérience de notre vraie nature, inséparables de ses pouvoirs : permanence, omniprésence, omniscience, omnipotence et, finalement, liberté souveraine.

 Reconnaître en soi ces pouvoirs, reconnaître en toute expérience de libre jeu de cette souveraine indépendance, est l'éveil en sa plénitude.

 Cette intuition peut s'exprimer sous la forme d'un "Je suis l'océan de la conscience dans lequel se déploient les vagues des univers". En d'autres termes, il s'agit d'une participation intime à la Conscience universelle, à l'acte créateur qui jaillit, toujours nouveau, à la Présence qui se présente à chaque instant, toujours présente et toujours neuve.

Un autre symptôme est alors la sensation de plénitude, pûrnatâ. Rien ne manque, il n'y a plus de vide, plus rien à faire en tant qu'individu.

 Il est dit que cette sensation peut être si puissante que l'individu ne satisfait plus ses besoins naturels. Il est donc possible que, dans des cas d'éveil extrêmement puissants, la vie incarnée cesse. 

Il peut aussi y avoir des éveils partiels, des pressentiments de plénitude qui se traduisent par un détachement partiel ou par une remise en question de certaines habitudes, de certaines addictions. 

Le signe principal de l'éveil est donc, vu de l'extérieur, l'indépendance de l'individu. Paradoxalement, reconnaître que l'individu est une manifestation bien plus vaste, permet à l'individu de gagner en autonomie. Plus l'individu abandonne sa volonté à la volonté infinie, plus il se sent libre.

Donc, la personne éveillée n'a, idéalement, plus de besoins. Dès lors, pourquoi continue-t-elle à agir ? 

La réponse traditionnel de l'Inde est que "la vie continue par habitude, comme la roue qui continue à tourner, même une fois qu'on arrête de la faire tourner". C'est le fameux karma "déjà entamé" (prârabdha) que même l'éveil ne peut détruire. C'est le destin, c'est le corps.

La réponse du tantra est différente : La personne continue à agir, mais pour les bien des autres, paropakâra, et sous l'impulsion de l'énergie infinie qui est la liberté même. 

Dans le cas des non-éveillés, cet altruisme est sans doute très partiel, voire impossible. On peut toujours soupçonner un intérêt égoïste. Mais si l'on admet la réalité de l'éveil tel que le Tantra le définit, alors il existe des individus qui n'ont plus besoin d'agir dans leur propre intérêt. L'altruisme est donc leur seul mobile. C'est le cas des maîtres du Tantra.

Donc, on reconnaît l'éveil à l'altruisme, de même que la fumée permet d'inférer le feu. 

Tout éveil se traduit pas de l'altruisme, qui peut rester discret certes, invisible aux yeux du vulgaire, "caché en Dieu". Mais attention, toute apparence d'altruisme n'est pas une preuve d'éveil, puisqu'un mobile égoïste est toujours possible. Il y a seulement des signes qui ne sont jamais des preuves indubitables.

Ce qui me frappe, au regard de cette vision de l'éveil, c'est son absence dans la spiritualité contemporaine. Dans le Tantra, l'éveil est plénitude qui déborde dans une activité altruiste - principalement la transmission de la tradition. Aujourd'hui, l'éveil est un évènement intime, "privé" et "laïque" qui concerne peut-être la psychologie, jamais la morale ni la politique.

Pourquoi cette absence ? Peut-être parce que nous vivons dans un monde plus individualiste et plus averti des tromperies de l'ego. L'altruisme ne figure donc plus vraiment parmi les signes de l'éveil idéal. Il y a donc, à la place, d'autres preuves, comme le bonheur ou la paix intérieure. Des signes moins visibles, plus subjectifs.

 Autrement dit, il n'y a plus de tradition, plus rien à transmettre, plus d'insertion nécessaire dans un collectif, dans un "tissu social". Plus de devoir de transmission. Plus d'héritage à assumer, ni à donner. Aujourd'hui, les gens cherchent plutôt à se débarrasser de leur héritage, notamment familial. 

Il faut dire que l'idée même de vérités à transmettre semble menacer le droit égal de chaque individu à proclamer la vérité - donc "sa" vérité. Chacun se sent menacé par la possibilité qu'il existe des vérités, des valeurs ou des personnes supérieures à soi, aux notres. 

D'où le rejet épidermique de toute "hiérarchie", en faveur d'une hiérarchie tacite : "Moi, je suis supérieur à vous, avec 'ma' vérité, 'mon' point de vue, 'mon' ressenti." 

Seul le relativisme - qui aujourd'hui tient lieu de politesse, peut tempérer en partie cet égocentrisme radical. Le "vivre ensemble" se paie au prix fort - plus rien n'a de valeur.

Dans ces conditions, chacun peut certes prétendre également à l'"éveil" - mais n'est-ce pas au prix d'une dévalorisation de l'éveil ? De même, chacun peut clamer "sa" vérité - mais n'est-ce pas au prix d'un renoncement à toute vérité vraie ? Chacun peut revendiquer son "droit" à être libre - mais n'est-ce pas au prix du véritable accomplissement, avec ce qu'il suppose d'engagement ?

Et cette déconnexion totale entre bonheur individuel et altruisme ne mérite-t-il pas d'être remis en question ? 

Autrement dit : Peut-on atteindre l'éveil tout seul, isolé de toute tradition, mais aussi de toute société, de toute relation avec autrui ?

Je dis que l'éveil est relation. Pas nécessairement avec nos voisins. Il ne s'agit pas nécessairement d'être "gentil", "cool", "sympa", et encore moins "politiquement correct". Mais du moins, une relation est nécessaire. Avec un Autre.

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Ecate come prototipo di Lucifero


È possibile svincolare Lucifero dall’immagine prometeica? Partendo da Demetra e i Misteri Eleusini, ci avvicineremo alla vera natura di Prometeo e anche a quella di Lucifero, guidati dalla domanda: e se il legame tra i due fosse un’eredità lasciataci da Milton con il suo Paradise Lost? Il percorso a ritroso nella mitologia greca giungerà fino a Ecate, la dea infera e luminosa, per scoprirne i legami e le parentele con il Lucifero ebraico-cristiano.

di Mariachiara Valentini

Noi oggi siamo talmente abituati a considerare il Lucifero della tradizione ebraico-cristiana come una figura prometeica al punto da aver smesso da tempo di indagare se questo sia l’unico modo possibile di concepirlo.

Un’eredità, questa, che trova indubbiamente le sue radici nel Paradise Lost di Milton (1608-1674), il quale ci presenta Lucifero come un ribelle, un “anti-Dio” – come lo definì Kerényi nel secolo scorso – che sfida l’ordinamento precostituito e si rifiuta di sottomettersi ad esso. Quando pensiamo al Titano Prometeo, infatti, la prima cosa che ci viene in mente è la sua sfida all’ordinamento olimpico di Zeus, un atto che da una parte segna la ribellione nei confronti delle leggi olimpiche e dall’altra lega indissolubilmente Prometeo all’umanità. 

Ma chi era, esattamente, Prometeo? Kerényi (1897-1973) nel suo saggio Prometeo: il mitologema greco dell’esistenza umana ce lo introduce come una figura che ricorda “per analogia e per contrasto […] la concezione cristiana del Redentore”, in quanto da una parte il Titano sembra fare propria la causa degli uomini come nessun altro dio greco, e dall’altra si pone in netta opposizione al padre degli dèi venendo sottoposto per questa ragione a una atroce punizione. È a questa dicotomia che si rifà anche Goethe (1749-1832), che nella sua lirica Prometheus, tratteggia il Titano con modi più biblici-miltoniani che autenticamente greci: il Prometeo goethiano è infatti strettamente ancorato alla dicotomia biblica di mediazione miltoniana, e condensa nella sua personalità quei caratteri tipici del Satana/Prometeo romantico che si riducono a un “immortale prototipo dell’uomo quale il Ribelle simile agli dèi”. Un simile Prometeo non ha dunque nulla a che vedere con il Prometeo classico, che la tradizione greca ci informa essere figlio di Iapetos e della figlia di Okeanos Climene secondo Esiodo, di Iapetos e Chthon o Themis secondo Eschilo, e di Urano e una dea madre non meglio specificata secondo numerose altre tradizioni, con probabile riferimento a Gaia.

Prometheus, Jean Delville

Prometeo appartiene dunque alla generazione preolimpica: egli è più antico di Zeus, anzi è parte di quel mondo che Zeus stesso si preoccuperà di sovvertire. Ed è proprio a questo ordinamento arcaico che dobbiamo riferirci se vogliamo scoprire qualcosa in più non soltanto del Titano Prometeo, ma anche del Lucifero biblico. Già nella prima metà del Novecento tre studiosi hanno dimostrato come questo ordinamento si differenziasse da quello olimpico per un primo, fondamentale aspetto: esso si fondava su una femminilità primordiale nei confronti della quale l’elemento maschile aveva una funzione secondaria e, per certi versi, passiva. Grazie a Robert Graves, Walter F. Otto e Károly Kerényi apprendiamo che la divinità principale di quell’ordinamento arcaico era Demetra, attorno alla quale gravitava tutta la religione preomerica. È con Omero (e dunque, a seguire, con Esiodo) che si fa avanti con forza l’idea di un Olimpo a matrice prettamente maschile con Zeus a capo di tutti gli dèi, un pantheon in cui anche le divinità principali discendenti da Zeus hanno carattere maschile: Apollo, Hermes, e Atena.

Atena, infatti, è l’unica divinità femminile di maggiore importanza nella religione olimpica, ma è anche l’unica dea in cui è esplicitamente eliminato ogni riferimento alla sfera femminile: ella nasce dalla testa del padre e del padre rappresenta il senno, lo spirito, una qualità che per i Greci aveva carattere esclusivamente maschile. Ogni attributo femminile è totalmente escluso dalla sfera di Atena, la quale non soltanto è priva di madre ma è caratterizzata da un tipo di verginità diametralmente opposto a quello che vediamo, ad esempio, in Artemide. La verginità di Atena è quella sì di una guerriera, ma soprattutto quella di un’entità la cui essenza stessa è lo Spirito, e che trova il suo corrispettivo in suo fratello Apollo. Per utilizzare un concetto junghiano, possiamo dire che Atena rappresenta l’archetipo dell’Animus, in cui la femminilità è sì presente come cornice ma totalmente estraniata dal nucleo essenziale, e a dominare è sempre l’archetipo solare di natura maschile: il carattere di fanciulla di Atena esclude per sua stessa essenza la possibilità di cadere in preda ad un uomo, poiché ella rappresenta ciò che di più alto vi è nell’uomo stesso (e non a caso è proprio Atena a guidare e favorire Odisseo, l’uomo dal “multiforme ingegno”) e come tale si situa al di sopra della sfera della sessualità.

Il pantheon arcaico, al contrario, vede una assoluta preminenza del femminile primordiale su ogni carattere maschile, ed è dominato senza eccezione dalla dea Demetra, una dea che possiamo definire come essenzialmente lunare. È in Demetra che sta l’origine di tutte le cose, l’origine della vita e anche quella della morte, è essa che presiede all’ordinamento naturale del cosmo e alla ciclicità inerente ad esso.

Le donne di Eleusi, Jean Delville

Demetra è una dea madre altamente complessa: essa sussume, sotto di sé, la figura della madre e anche quella della figlia Persefone, con la quale sta in uno speciale rapporto di identità. Per comprendere questo passaggio apparentemente oscuro, dobbiamo volgere la nostra attenzione all’elemento principale del culto di Demetra: i Misteri. Possiamo definire i Misteri Eleusini come il più immediato insegnamento greco sull’essenza di Demetra. Fra le notizie certe sui Misteri Eleusini v’è in primo luogo quella secondo cui gli iniziati (donne e uomini) si identificavano con Demetra: l’iniziato entrava nella dea e agiva come la dea adirata e rattristata per la morte della figlia. Il cammino sino al tempio di Eleusi era una processione durante la quale i mystes, gli iniziati, procedevano portando delle fiaccole accese e dei fasci di mirto, una pianta legata al culto dei morti.

È anche probabile, secondo Kerényi, che durante la celebrazione si rievocasse il ratto di Persefone non raccontandolo – il racconto avrebbe significato una banalizzazione del mistero stesso – , ma attraverso una danza accompagnata da fiaccole. Eleusi era non soltanto il luogo in cui si riviveva il ratto di Kore e il suo successivo ritrovamento, ma anche – a fiaccole spente – il momento delle nozze violente di Demetra Brimo con Poseidone. Il nome Brimo significa una forza terrificante, rappresenta l’aspetto primordiale della dea in quanto Demetra-Persefone-Ecate in una sola persona. Il mitologema che annualmente si ripete a Eleusi è allora quello della madre adirata e addolorata (Demetra Brimo) che dà vita alla figlia ripartorita, che in Arcadia era chiamata Despoina. Lo ierofante di Eleusi non annuncia però la nascita di una Kore ma quella di un fanciullo divino, Brimos: segno che il fulcro dei misteri sta nel fatto che Demetra non fa che ripartorire eternamente se stessa. Ogni anno la parte di Brimos veniva affidata indifferentemente a un fanciullo o a una fanciulla; ciò indica allora che il carattere principale del fanciullo divino è l’androginia, non soltanto per una questione di identificazione da parte dei mystes, ma anche perché l’androginia del fanciullo divino è uno dei tratti ricorrenti nella mitologia greca – è esso stesso un mitologema, che ritroviamo ad esempio nella figura di Dioniso. 

La suprema visione degli iniziati era quella in cui, in assoluto silenzio, veniva mostrata una spiga recisa: immagine del nascere nel morire e nel partorire, simbolo totale delle sorti di Demetra-Persefone.  Il tema fondamentale dei Misteri Eleusini era infatti l’incessante sorgere della vita dalla morte, e la spiga costituiva la sintesi più immediata dell’aspetto-Demetra del mondo. L’iniziato rivedeva nella spiga e riviveva in se stesso quel destino superindividuale della ciclicità della vita e della morte, la perpetuità della vita nel seme del frumento. È proprio il frumento, infatti, a sottolineare e a rendere immediato ai Greci il significato cosmico della triplice Demetra. 

I misteri di Eleusi, Paul Sérusier

Sappiamo dal mito che Persefone passa un terzo dell’anno negli inferi: una tripartizione, questa, che non va interpretata come una allegoria agricola, in quanto il frumento pertiene, come abbiamo visto, all’aspetto demetrico del mondo. La tripartizione dell’anno è una tripartizione di Demetra stessa in Demetra, Persefone ed Ecate: e infatti, stando a Kerényi, la luna, il frumento e il regno dei morti sono le tre caratteristiche fondamentali e inseparabili della sua figura. Persefone è però l’unico aspetto della triplice dea a divenire effettivamente sposa di una figura maschile, Ade: la violenza subita da Demetra ad opera di Poseidone rappresenta infatti la natura violenta e disturbante dell’elemento maschile. A caratterizzare in maniera precipua l’aspetto-Persefone del mondo è il situarsi della Kore a metà tra l’esistenza e la non-esistenza, il suo appartenere tanto al mondo dei vivi quanto a quello dei morti, l’essere una figura mediatrice tra la ciclicità della vita (Demetra) e il mondo totalmente infero (Ecate). Anche Ade si presenta come una figura indistinta, amorfa, la cui parte essenziale nel mito è il ratto di Persefone: a rappresentare nella sua totalità e complessità il mondo infero è sempre e solo la dea lunare Ecate accompagnata dai suoi cani. 

Demetra non è soltanto colei che fonda i Misteri Eleusini. La dea è anche colei che, sotto il nome di Demetra Kabiria, porta i Misteri dei Kabiri a Prometeo, e a suo figlio Aitnaios. Secondo Pausania, infatti, la fondazione del santuario dei Kabiri presso Tebe si deve a uno degli abitanti di quella regione, originariamente popolata da uomini kabirici. Costui è proprio Prometeo, il cui figlio Aitnaios, “l’Etneo”, non può che essere Efesto, che la maggior parte della tradizione greca concorda nel considerarlo come il generatore dei Kabiri “Hephaistoi”, i celebri nani esperti nell’arte del fabbro e caratterizzati dall’attributo del martello. Come ha notato Kerényi, anche qui assistiamo a una identità originaria tra Kabiro-padre e Kabiro-figlio, tant’è che numerosi miti della tradizione greca attribuiscono ora a Prometeo e ora a Efesto le medesime azioni. Scopriamo così che Prometeo racchiude in sé tanto la natura del Titano quanto quella del Kabiro, le quali solo in apparenza possono considerarsi come opposte: entrambi, i Titani e i Kabiri, sono gravati da una colpevolezza mitologica.

I Kabiri sono divinità segrete, e i misteri a essi dedicati sono i primi di cui si fa menzione nella letteratura greca (nelle Storie di Erodoto): di essi non si sa molto, ma fra le poche certe notizie vi è quella della loro appartenenza alla cerchia di quelle divinità servitrici di dee a carattere pronunciatamente maschile (itifallico), come ad esempio i Dattili. Sappiamo anche dei Kabiri che erano considerati empi, proprio come i Titani, e che a essi si sacrificava un animale gravido, con molta probabilità una scrofa, come nel caso del culto di Demetra e dei Misteri Eleusini (e del culto gallese di Cerridwen, la dea-scrofa, un’altra forma della dea lunare Demetra, come ha mostrato Robert Graves in La Dea Bianca). L’essenza del kabirico sta nel rozzo e selvaggio elemento maschile, simboleggiato dal carattere nanico, che solo per mezzo di una femminilità superiore può essere elevato alla dignità di originatore di vita.

Skyphos con Kabiro, Pais, e altri personaggi, circa 410-400 a.C., Tebe

In Prometeo, dunque, coesistono tanto il Titano quanto il Kabiro, ma se il carattere kabirico ne svela l’attaccamento alla terra, l’elemento titanico ci mostra Prometeo nella sua natura astrale. Il furto del fuoco denota in Prometeo una manchevolezza, una incompletezza: soltanto per mezzo di tale furto Prometeo ha la speranza di aspirare alla propria completezza, e questo oltre a farne una sorta di alter ego dell’umanità, che per essenza è imperfetta e manchevole, fa di Prometeo una figura oscura. Questa oscurità, che stiamo collegando al carattere astrale, è propria della natura lunare di Prometeo: egli è l’unico fra i Titani, esseri primordiali che erano già molto prima degli dèi e avevano il loro posto nel cielo in quanto figure di irruenta natura solare, a essere caratterizzato da una natura che pertiene alla sfera di Demetra-Persefone-Ecate. Questo perché Prometeo è sì un essere lunare, ma non luminoso, bensì oscuro: egli porta su di sé quella colpevolezza ed empietà propria e dei Kabiri e dei Titani, e in quanto tale trova la sua migliore espressione nella situazione della luna nuova, che va a costituirne, per così dire, il “posto cosmico”.

Ritorniamo così al nostro tema centrale, e comprendiamo che la figura di Prometeo è indissolubilmente legata a quella di Demetra e, per ciò stesso, a Ecate. Abbiamo gettato uno sguardo sull’oscurità di Prometeo, ma questa non è sufficiente a connetterlo saldamente con la figura di Lucifero. Oscuro, infatti, non significa ancora infero: tant’è che, ad esempio, un dio luminoso come Hermes ha un carattere infero strettamente ancorato alla propria essenza (si pensi all’Hermes Psicopompo), cosa che invece è totalmente estranea all’essenza di Prometeo. Se Prometeo non è sufficiente a fungere da “prototipo” del Satana biblico, è soltanto perché pur appartenendo egli alle divinità arcaiche non è ancora una divinità originaria, in quanto come abbiamo visto l’ordinamento primordiale si fonda sull’elemento femminile, sui vari aspetti della Dea Madre. 

Inoltre, anche il filone interpretativo dei Padri della Chiesa i quali hanno assimilato la “Stella del Mattino”/Phosphoros-Lucifero al Satana biblico è decisamente fuorviante: il Phosphoros greco (e dunque il Lucifero latino), letteralmente “portatore di luce”, è nella tradizione greca sempre figlio di un Titano, Astraios (Astreo), occupando così nel pantheon primordiale una posizione ancora secondaria, non sufficiente a spiegare il posto che gli sarà riservato nella tradizione biblica. Curioso è però che, secondo Nonno di Panopoli, è proprio dal Titano Astreo che Demetra si reca per ricevere un responso oracolare sul destino della figlia Persefone.

Questo ci riporta ancora una volta alla triade Demetra-Persefone-Ecate, perché se vi è una divinità primordiale, originaria, che sta prima di Prometeo e Astreo in quanto Titani, prima della stesura dei testi biblici, questa è proprio Ecate, il cui attributo primario è, non a caso, “phosphora”, portatrice di luce.

Hecate, Maximilian Pirner

Da questa prospettiva la nebbia che avvolge l’origine di Lucifero sembra dipanarsi: Ecate, infatti, è uno degli aspetti inferi di Demetra, anzi è l’aspetto più infero di Demetra, ancora più di Persefone. Ecate non soltanto è una dea lunare di per se stessa, ma lo è anche in funzione della sua relazione con Demetra. Nell’inno omerico a Demetra presente nell’Iliade, Demetra, Persefone ed Ecate formano una trinità strettamente connessa, a maggior ragione se notiamo che a tutte e tre le dee viene posta la fiaccola come attributo. In più luoghi della tradizione greca Ecate è semplicemente designata come portatrice di luce, e nel vastissimo mare di fonti che ci raccontano delle dee primordiali sia Demetra che Persefone vengono caratterizzate con tratti che le fanno apparire entrambe quali Ecate. Stando a Kerényi, infatti, i Greci hanno dato il nome Ecate a una dea “che riuniva nella sua figura rapporti con la luna, carattere demetrico e tratti della Kore”.

Uno dei segni precipui che dimostrano come Ecate appartenesse all’ordinamento divino primordiale è la sua essenza triforme, attestata già nella Teogonia di Esiodo, il quale la celebra come sovrana di tre sfere – la terra, il cielo e il mare – e afferma l’antichità di questo dominio facendolo risalire ai tempi titanici (e cioè proprio ai tempi di Demetra). Ecate è anche la signora degli spettri, e questo spiega come mai Zeus, secondo Esiodo, le abbia lasciato il potere antico: accanto al nuovo ordine deve necessariamente sussistere il mondo amorfo primordiale, il mondo infero. Il fatto che a Ecate fosse inerente anche un carattere materno (Esiodo la chiama nutrice di tutti quelli che sono nati dopo di lei) è per Kerényi una ulteriore conferma che originariamente Ecate fosse soltanto un aspetto della Demetra trina. Se Persefone, anche in quanto aspetto-kore di Demetra, si sdoppia in due forme di esistenza, ovvero la fanciulla presso la madre come vita, e la fanciulla presso l’uomo (lo sposo Ade) come morte, l’aspetto-Ecate di Demetra racchiude già in sé l’aspetto totalmente infero, costituisce un intero aspetto della totalità: un altro indizio, questo, dell’antichità di questa dea.

Hecate, William Blake

Se dunque con Prometeo non si esaurisce la possibilità di origine del Lucifero giudaico-cristiano, ma si esplora soltanto la sfida all’ordine precostituito comune a entrambi, con Ecate invece ci avviciniamo maggiormente all’essenza luciferina. Ecate è luminosa ma allo stesso tempo infera per sua essenza, costituisce una totalità di cui Zeus, come il dio cristiano, non può semplicemente sperare di liberarsi, ma che deve necessariamente esistere proprio perché l’ordinamento del dio padre possa mantenersi integro. Così come Zeus riconosce a Ecate la sua inattaccabile sovranità, anche il dio cristiano è costretto a riconoscere l’importanza di Lucifero, con la differenza che mentre nel mondo greco il dominio di Ecate apparteneva alla sfera originaria che viene sovvertita da Zeus, nel mondo giudaico-cristiano è l’ordinamento di Dio a essere originario e totale, e quello di Lucifero è un dominio che si origina per mezzo della sua caduta, come dominio dell’esilio e della punizione divina. È questo il tratto più prometeico di Satana, insieme al celebre episodio della tentazione di Eva: un tratto che, evidentemente, avvicina Lucifero alla sfera umana, proprio perché per mezzo di quella caduta rinuncia alla sua essenza totalmente angelica (e quindi divina).

Abbiamo visto come l’immagine esclusivamente prometeica di Lucifero non è altro che un’interpretazione miltoniano-romantica di questa figura, e come anche nel caso di Lucifero (nel cui sincretismo indubbiamente confluiscono innumerevoli altri caratteri che possiamo far risalire anche all’Asia Minore e all’Estremo Oriente) per ciò che riguarda la sua filiazione dalla tradizione greca non è da escludere che, come hanno sostenuto Graves, Otto e Kerényi per altri casi simili, egli non sia altro che il risultato di una maschilizzazione funzionale della figura di Ecate al fine di rispecchiare lo stravolgimento dell’ordinamento del kosmos, che decide di fare a meno delle dee madri e di ritrovare la propria origine in un dio padre.

Al consolidamento di questa immagine “moderna” del Lucifero prometeico hanno certamente contribuito le opere di Madame Blavatsky e la successiva ricezione del pensiero teosofico, fatto che ha impedito anche agli studiosi contemporanei della figura di Satana di riconoscere in esso i caratteri propri dell’Ecate primordiale, finendo così per ricondursi a Prometeo come unico possibile prototipo e riferimento Greco-arcaico di Lucifero. Blavatsky limita la propria visione di Lucifero esclusivamente a quei tratti prometeici che abbiamo evidenziato nel corso di questo studio, non discostandosi dalla linea già tracciata da Milton, Shelley, Byron prima di lei. È anche grazie a Madame Blavatsky che la figura di Satana, tra la fine dell’Ottocento e gli inizi del Novecento, è stata riabilitata come quella del “liberatore” della donna che ha offerto per prima a Eva la possibilità della conoscenza. E tuttavia è proprio questo gesto che mostra quel tentativo così antico di occultare l’originaria posizione predominante della triplice dea madre all’interno della stessa tradizione occidentale, e quella valenza cosmica di cui ancora si possono trovare tracce in quel folklore britannico e gallese medievale a cui Robert Graves ha dedicato il suo prezioso studio La Dea Bianca.

Il genio del male, G. Geefs

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POR LA RUTA JACOBEA. EL MONASTERIO DE SAN JUAN DE LA PEÑA (1ª Parte). Francisco Ariza


 

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Por la Ruta Jacobea

EL MONASTERIO DE SAN JUAN DE LA PEÑA

Historia y Simbolismo

(Primera Parte)


Situado en la sierra altoaragonesa del mismo nombre, el monasterio de San Juan de la Peña se distingue por la singularidad de su enclave geográfico. Si normalmente los monasterios se ubicaban en grandes espacios abiertos, en el claro del bosque o en la sumidad de las montañas (cuyo ejemplo más paradigmático y no menos singular son los monasterios de Meteora en la región griega de Tesalia, de ahí su apelativo de “monasterios suspendidos del Cielo”), San Juan de la Peña se halla, por el contrario, incrustado literalmente en la oquedad de una enorme roca (o peña, de ahí su toponimia) es decir en una cueva o caverna. Sin embargo, este no es el único santuario que existe con estas características en la región de Aragón, y más concretamente en la provincia de Huesca. Teniendo en cuenta que dicha provincia es la más montañosa de Aragón, no es de extrañar que el eremitismo rupestre cristiano encontrara refugio en numerosas cavernas, y que, dependiendo de sus dimensiones, acabarían convirtiéndose en construcciones que albergarían con el tiempo la vida monacal.

Este es el caso de San Martín de la Bal de Onsera, en la Sierra de Guara, que de ermita pasó a ser un monasterio pero mucho más modesto y sin tanta relevancia histórica como el de San Juan de la Peña. También en las laderas del Monte de Yebra, se encuentra uno de los más bellos conjuntos rupestres eremíticos del Alto Aragón, las llamadas “Cuevas de Santa Orosia”. El mismo monasterio pinatense, sin ir más lejos, comenzó siendo el refugio de un ermitaño llamado Juan de Atarés, quien edificó una pequeña ermita dedicada a Juan Bautista, hasta que en el siglo VIII dos caballeros de Zaragoza, que posteriormente acabarían siendo santos, Félix y Voto, pusieron los cimientos de lo que sería más tarde el monasterio pinatense. Es inevitable recordar aquí las construcciones de diferente tipo incrustadas igualmente en las oquedades rocosas en culturas y tradiciones repartidas por todos los lugares de la Tierra y desde tiempo inmemorial, lo cual respondía a factores de protección, pero también a causas religiosas y espirituales, como es el caso de San Juan de la Peña (figs. 1-2-3).


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Fig. 1. Vista general del monasterio.

 

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Fig. 2. El monasterio desde el mirador de San Voto.


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Fig. 3. En esta imagen se puede apreciar el monasterio antiguo (abajo, parcialmente), el monasterio nuevo y la Peña Oroel. Al fondo, nevados, los pirineos aragoneses.

La huella que deja en la memoria un lugar como San Juan de la Peña no se borra fácilmente, e inevitablemente te impulsa a regresar descubriendo en cada nueva visita aspectos de su arquitectura, su arte, su historia y su paisaje que te pasaron desapercibidos en las visitas anteriores. Precisamente, su topografía y orografía, unidas al hecho de que San Juan de la Peña era un paso importante en una de las rutas principales que seguían los peregrinos jacobeos (en este caso la ruta más antigua, la que partía de Jaca), fueron, decimos, los motivos que en su día nos impulsaron a visitarlo por primera vez. Corría el año 1988. Precisamente, este escrito data de esa fecha, si bien lo hemos revisado y ampliado, añadiendo además una segunda parte dedicada al Maestro de San Juan de la Peña y la descripción de algunos de los capiteles del claustro, llevados a cabo por él y su taller.

El cenobio pinatense es un lugar muy especial, pues tanto la caverna que le sirve de cobijo como el hecho de ser un centro espiritual en la ruta jacobea poseen de por sí aspectos simbólicos sumamente interesantes y convergentes. Para empezar, las cuevas y las cavernas han sido lugares de culto desde los tiempos más lejanos y prehistóricos, siendo concebidas unánimemente como templos naturales. Esa sacralidad se acentuaba cuando en las cavernas nacían manantiales de agua (como es el caso de San Juan de la Peña), pues este elemento, esencial para la vida, ha estado asociado universalmente a las ideas de pureza y regeneración. 

Por otro lado, las cavernas, los centros espirituales y las rutas de peregrinación están directamente relacionados con la geografía sagrada, ciencia tradicional muy antigua que considera a la Tierra, y a la naturaleza en su conjunto, como un recipiente que recoge en su seno los efluvios de las energías cósmicas y celestes. Aquí hemos de incluir igualmente la lluvia, los rayos, los truenos, los vientos, etc., que no eran vistos por la mirada del hombre antiguo (educada en las analogías y las correspondencias simbólicas entre los distintos planos de la realidad) como simples fenómenos atmosféricos y meteorológicos, sino como las manifestaciones vivas de los poderes invisibles y numénicos que dan forma al paisaje y lo tornan significativo.

La bella comarca de los pre-pirineos oscenses donde se encuentra San Juan de la Peña es, con seguridad, uno de esos lugares privilegiados donde todavía pueden percibirse en perfecta armonía la “presencia” de las divinidades telúricas y cósmicas. El antiguo nombre dado a la montaña donde está el monasterio, el Monte Pano, evoca inmediatamente al dios griego Pan (el Fauno romano), hijo del olímpico Hermes y una ninfa. Este dios habitaba los bosques tupidos y salvajes, estando caracterizado por una desbordante potencia genésica y fecundadora.

Al “noble viajero” (definición que en la antigüedad se daba a los iniciados en el Conocimiento) no le pasan desapercibidas estas realidades sutiles del paisaje, sino que participa de su sacralidad, la misma que debieron percibir los hombres y mujeres que habitaron desde la prehistoria estos montes, y que con toda seguridad consideraron un lugar de culto la caverna donde se situaría con el tiempo el monasterio. Más cerca de nosotros merecen ser destacados los gremios de constructores que lo edificaron en sus diferentes periodos, incluido el Monasterio Nuevo, de estilo barroco (siglo XVII), ubicado muy cerca del antiguo, concretamente en el Llano de San Indalecio, teniendo al fondo la impresionante Peña Oroel.

 Son dos arquitecturas muy diferentes. El Monasterio Nuevo, como decimos, es barroco aunque tiene elementos de la arquitectura neoclásica de los siglos XVIII-XIX, mientras que el San Juan de la Peña original está signado fundamentalmente por los dos estilos que marcaron su época gloriosa, el mozárabe (s. IX-X) y el románico (s. XI-XII y XIII). Hay también una muestra de la arquitectura gótica, como es el caso de la magnífica capilla de San Victorián, del siglo XV y de estilo “gótico florido”. De la arquitectura mozárabe queda sobre todo la Iglesia Baja y el bello arco de herradura que da acceso al claustro, edificado entre los siglos XII-XIII, y cuyos capiteles historiados son de una inagotable riqueza simbólica (figs. 4-5-6-7). Sin duda, el claustro es lo más conocido y famoso de San Juan de la Peña. Volveremos extensamente sobre él en la segunda parte de este breve estudio.


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Fig. 4. Claustro lados norte-oeste.


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Fig. 5. Entrada al claustro a través de la puerta mozárabe, al fondo la capilla de San Félix y San Voto.

 

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Fig. 6. Puerta mozárabe vista desde el claustro.

 

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Fig. 7. Capilla de San Victorián.

La arquitectura mozárabe es genuina del arte hispano ya que no se lo encuentra en ningún otro lugar. Lo mismo diríamos del mudéjar, tan presente en todo Aragón. El arte mozárabe no sólo se expresó en lo arquitectónico (que se distingue fundamentalmente por el arco de herradura, propio del arte visigótico y califal), sino también en la orfebrería, en la miniatura y la pintura usada en la decoración de libros y manuscritos, como es el caso de la “Biblia Mozárabe de San Juan de la Peña”, del siglo XI (fig. 8), y por supuesto del famoso “Comentarios al Apocalipsis” del Beato de Liébana, en la región de Cantabria.

 

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Fig. 8. Biblia mozárabe de San Juan de la Peña, s. XI.

La cabecera de la Iglesia mozárabe está formada por dos ábsides incrustados igualmente en la roca dedicados a San Julián y Santa Basilisa (fig. 9), y allí encontramos restos de pintura mural referentes al martirio de los hermanos San Cosme y San Damián (fig. 10), los santos médicos que han sido comparados con Cástor y Pólux, los dioscuros de la mitología grecorromana.


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Fig. 9. Iglesia mozárabe en la parte inferior del monasterio. Los dos altares dedicados a San Julián y Santa Basilisa.


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Fig. 10. Frescos de San Cosme y San Damián recibiendo la bendición del Señor.

Encima de la Iglesia Baja se construyó a finales del siglo XI la Iglesia Superior, románica, con sus tres ábsides incrustados en la misma roca y dedicados cada uno de ellos a San Miguel, a San Juan Bautista y San Clemente, respectivamente.[1] El triple ábside con sus arcos ladeados confiere cierta sensación de atracción hacia un punto, que es el propio altar situado en el ábside central (fig. 11). Entendemos con ello que los arquitectos que construyeron dichos ábsides quisieron crear esa sensación con un objetivo concreto: generar un estado de concentración en quienes participaban del rito litúrgico.

 

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Fig. 11. Los tres ábsides de la iglesia románica. 

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Fig. 12. Panteón de Nobles.

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Fig. 13. Panteón Real antiguo.

La comunicación entre ambas iglesias se efectúa a través del Panteón de Nobles (fig. 12). Entre este y la roca estaba el antiguo Panteón Real (fig. 13), así llamado porque allí fueron enterrados los primeros reyes del Reino de Aragón, que estuvo unido en un principio al Reino de Pamplona (posteriormente Reino de Navarra) a través de Sancho el Mayor, padre de Ramiro I, quien fuera el fundador del Reino de Aragón. Él, junto a sus sucesores Sancho Ramírez y Pedro I, son los reyes cuyos restos y los de sus esposas (también reinas), fueron enterrados en el antiguo Panteón Real antes de pasar definitivamente al Panteón Real actual, mandado construir por Carlos III en 1770 (fig. 14). El sucesor de Pedro I, su hermano el gran Alfonso I el Batallador, quiso ser enterrado en el castillo de Montearagón, haciendo testamento en favor de Dios y dejando su heredad a numerosos monasterios, catedrales y otras entidades religiosas, incluidas diversas órdenes militares de la caballería cristiana, entre ellas la orden del Temple, con la que este rey mantuvo estrechas relaciones.


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Fig. 14. Panteón Real nuevo.


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Fig. 15. Panteón de Nobles. Nicho con un crismón. 


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Fig, 16. Panteón de Nobles. Lápida del nicho de Fortunio Blasqvionis, o Fortuño Blázquez, y de Eiximena, o Jimena, su esposa (†1082). 

Hablando del Panteón de Nobles, merece la pena que nos detengamos un momento en observar las imágenes de dos nichos (figs. 15-16), donde aparecen sendos símbolos cosmogónicos como el crismón y la cruz, relacionados ambos con la Rueda del Mundo. De hecho el crismón (o crisma) es una forma de la cruz, a la que se añaden dos o cuatro brazos más, dependiendo de lo que se quiera expresar con ello dentro de una misma estructura “cruciforme”. En el cristianismo de la primera época, el crismón era de seis radios y estaba conformado por un eje vertical y dos ejes que pasaban por su centro, figurando así las iniciales griegas I y X [iota y khi] de las palabras Iêsous Khristós. Era una manera de expresa la idea de que Jesús el Cristo abarcaba la totalidad de la Creación. Es el Pantocrátor, el Todopoderoso Señor del Tiempo, pero también de la Eternidad, pues no solo es el principio (alfa) y el fin (omega) del tiempo, sino del “presente eterno”, que sintetiza todo lo que no está sujeto al flujo temporal al no pertenecer ni al pasado ni al futuro. El presente no “viene ni va”, estando simbolizado por el punto inalterable del centro de la rueda, donde mora la Deidad que, con su sola presencia, la hace girar sin participar de su movimiento. El segundo símbolo, la cruz, aparece aquí enmarcada por cuatro flores (seguramente rosas) en representación de los cuatro evangelistas, siendo la flor que está en el centro de la cruz el propio Cristo. Este mismo esquema es el que aparece en la figura del “Cristo en Majestad”, muy reproducida en el arte cristiano, también en un capitel del claustro de San Juan de la Peña, como veremos en la segunda parte. En la alquimia hablaríamos de los cuatro elementos y el centro, que es la “quintaesencia”, de la que todos ellos nacen y en la que se reabsorben acabado su ciclo de manifestación, es decir de “su tiempo”, marcando así el límite con la eternidad, con el “no tiempo”, con la inmortalidad en definitiva, ejemplificada en la resurrección de Cristo.

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Durante toda la Edad Media el monasterio fue un verdadero foco de irradiación cultural y espiritual, como tantos otros en aquella época, donde el saber se concentraba en los scriptorium y escuelas monásticas, al menos hasta finales del siglo XII, momento a partir del cual fueron surgiendo en España y toda Europa las universidades bajo el influjo de la también naciente escolástica.[2] 

Recordemos que los constructores del monasterio pinatense participaban del mismo espíritu que animó todo el Medioevo cristiano, heredero en gran parte de la tradición clásica. Conocedores no solo de su oficio, sino también del sentido interior de las Escrituras, y herederos de una tradición sapiencial venida no solo de las tierras europeas sino también del Cercano Oriente, los constructores medievales supieron conjugar en su arte las intuiciones luminosas de un conocimiento trascendente y las enseñanzas procuradas por el contacto directo con el libro de la naturaleza, esencialmente simbólica al manifestar en la multiplicidad de sus formas el gesto creador del Gran Arquitecto del Universo. En suma, una concepción del mundo y de la vida vertebrada por las revelaciones teofánicas y la certeza de que las estructuras visibles e invisibles del Cielo y la Tierra expresan un orden armónico y unitario. En efecto, todo edificio construido según el prototipo de la forma cósmica lleva implícita la interacción y equilibrio entre sus módulos arquitectónicos y el medio natural en los que estos se insertan. 

El monasterio de San Juan de la Peña no fue una excepción, ya que desde sus comienzos, y en sucesivas etapas, fue concebido teniendo en cuenta las características de la caverna que le sirve de cobijo. Esta adecuación se hace evidente en lo que respecta a los ábsides, bóvedas y arcos de las iglesias mozárabe y románica, y especialmente en la llamada “sala del Concilio”, construida en tiempos de Sancho el Mayor (siglo XI), y situada en la parte inferior del monasterio, donde esas bóvedas y arcos semejan verdaderas “cavernas” o criptas (fig. 17). Por otro lado, la cercana iglesia románica de Santa Cruz de la Serós, situada al comienzo de la carretera que conduce directamente al monasterio, es otro ejemplo de armonía entre la arquitectura y el paisaje circundante, aunque en este caso se trata de una construcción que semeja la “montaña cósmica”, un símbolo complementario con la caverna, ya que esta reside en su interior (figs. 18-19).


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Fig. 17. Sala del Concilio.

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Fig. 18. Símbolo de la montaña y la caverna.


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Fig. 19. Santa María de Santa Cruz de la Serós. Al fondo la Sierra de San Juan de la Peña.

En efecto, tanto la caverna como la montaña, evocan la estructura cósmica, y al igual que el templo constituyen un modelo o imagen de ella. Pero la caverna en concreto es un símbolo de la interioridad, del recogimiento y la concentración, y sus vínculos con el corazón (el símbolo del centro espiritual en el ser individual) son evidentes, sin olvidar tampoco sus correspondencias con el “huevo filosófico” y el atanor alquímico, donde tiene lugar la regeneración espiritual.

No es necesario señalar que todo esto responde a concepciones estrictamente simbólicas, donde el criterio “estético” queda en un segundo plano, o simplemente no existe, pero sí el sentido de la belleza, muy acusado en aquellos gremios artesanales, en permanente contacto con las corrientes herméticas y gnósticas que participaban en el desarrollo de la civilización medieval. El arte sagrado supedita siempre los destellos superficiales de las cosas y los seres a sus contenidos espirituales y metafísicos, siendo la analogía simbólica el lenguaje más adecuado mediante el cual esos contenidos manifiestan y revelan su esencia. Estamos convencidos de que los significados simbólicos que todas las tradiciones unánimemente atribuyen a la montaña y la caverna influyeron en los maestros de obra que diseñaron los planos y llevaron a cabo la construcción de San Juan de la Peña. Uno de esos maestros fue el escultor y arquitecto denominado “Maestro de San Juan de la Peña” (también “Maestro de Agüero”, municipio histórico cercano a Huesca), cuyo taller de artesanos realizó distintos trabajos, sobre todo en la comarca geográfica de la Jacetania (con Jaca como centro) y de las “Cinco Villas”.[3]

Otro símbolo estrechamente relacionado en este caso con la caverna y el corazón es la copa, y si, como pensamos, no existe casualidad alguna en el dominio del simbolismo (que es el de la Ciencia Sagrada) no ha de sorprendernos el hecho de que durante más de tres siglos el Cáliz de la Santa Cena (fig. 20) fuera celosamente guardado en la interioridad de la caverna del monasterio pinatense, al menos hasta finales del siglo XIV, donde tras varios traslados acabó en la catedral de Valencia en el siglo siguiente, concretamente en 1432.[4] Es sabida la identificación que existe entre este Cáliz y la Copa del Santo Grial, conformando una de las leyendas más ricas e importantes de la Edad Media, fundada en aquella otra que hace referencia a José de Arimatea y Nicodemo, dos discípulos “secretos” de Cristo que llevaron el Cáliz (conteniendo la sangre y el agua que manaron del costado de Cristo en la cruz) a las Islas Británicas, fusionando las enseñanzas cristianas con las de los druidas celtas, lo que dio lugar al ciclo iniciático del Grial, palabra que hace referencia a un Vaso (grasale) y a un Libro (gradale o graduale). Al respecto de esto René Guénon señala que:

“este último aspecto [el de libro] designa manifiestamente la tradición, mientras que el primero concierne más directamente al estado correspondiente a la posesión efectiva de esa tradición, vale decir al “estado edénico”.[5]


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Fig. 20. Copia del Cáliz en el pequeño museo de San Juan de la Peña. Actualmente el original está en la catedral de Valencia.

Esas leyendas (vinculadas con la “historia sagrada” del Cristianismo, pero de un alcance también universal), alimentaron toda una literatura caballeresca durante la Edad Media en donde las gestas y hazañas de sus protagonistas describen el proceso de la iniciación a los misterios, proceso que en el esoterismo cristiano tiene su modelo en el nacimiento, vida, pasión, muerte y resurrección de Cristo. Varios de los capiteles de San Juan de la Peña hacen referencia a ese proceso, aunque también pueden verse en ellos otras lecturas más secundarias relacionadas con el punto de vista puramente religioso, moral y alegórico. Y es que todas las cosas tienen siempre cuatro niveles de lectura, siendo el más elevado el punto de vista iniciático. La ventaja de considerar esos niveles desde la perspectiva iniciática -que es la perspectiva metafísica- es que ella, por corresponder a un grado de realidad mucho más universal, es capaz de integrar todos los demás sentidos particulares.

En la medida en que nos ha sido posible, es con esa perspectiva, sustentada en las analogías y correspondencias simbólicas, con la que hemos contemplado las imágenes del claustro, y si bien algunos de sus capiteles no están completos, o simplemente han desaparecido por haber sufrido diversas destrucciones a lo largo del tiempo, sí son lo suficientemente ilustrativos para captar ese punto de vista más elevado y sutil que, estamos seguros, es el que quisieron transmitir sus escultores. 

Como veremos en la segunda parte, nos hemos acercado a los capiteles de San Juan de la Peña con el único propósito de aprender, convencidos de que en esas figuras hieráticas que nos miran alucinados (de lucidez espiritual) con sus abiertos ojos almendrados (llamados “ojos de insecto”, que es una de las características de la técnica del Maestro de San Juan de la Peña) ha cristalizado el mensaje contenido en las Escrituras, nutrido de ideas, pensamientos y profundas emociones que se dirigen al ser entero del hombre. Ese mensaje está muy por encima de los avatares del tiempo y de la historia, si bien para ser efectivo ha de descender sobre las almas humanas “que yerran en el fondo de los pozos de la vida...”, como dice Proclo en su Himno a las Musas. No es letra muerta sino que está vivo y con su poder espiritual todavía inalterable para despertar la memoria de lo sagrado y de un conocimiento que, por su origen supra-humano, es el único que puede abrirnos a nuestras posibilidades más auténticas y verdaderamente universales. Francisco Ariza



[1] Debemos añadir que en la Iglesia Superior, y a iniciativa del rey Sancho Ramírez, se celebró por primera vez en toda la península la liturgia del rito romano, que vendría a sustituir al antiguo rito hispano-mozárabe. Corría el año 1071. Este rito se consolidó en el siglo VI en Toledo, la capital del reino visigodo, extendiéndose por toda España (incluida la España bajo dominio musulmán, donde vivían los cristianos mozárabes) hasta el siglo XI, si bien aún queda un testimonio en la propia catedral de Toledo, donde se celebra en días determinados del año.

[2] En San Juan de la Peña se realizaron numerosos manuscritos y obras de gran valor, conservándose todavía algunos ejemplares como es el caso de la nombrada “Biblia  Mozárabe de San Juan de la Peña” (actualmente en la Biblioteca Nacional de Madrid), o el “Libro Gótico de San Juan de la Peña” (en la Biblioteca General Universitaria de Zaragoza). Debemos recordar que cuando en el siglo XIV se decidió escribir, por iniciativa de Pedro IV, la crónica del Reino de Aragón (que tiene su modelo en De rebus Hispaniae, también conocida como Historia de los hechos de España, de Rodrigo Jiménez de Rada, y también en la Estoria de España de Alfonso X el Sabio) se eligió como título de la misma la Crónica de San Juan de la Peña, ya que fue gracias a la ampliación de los anales de los antiguos reyes aragoneses escritos por los monjes pinatenses a lo largo de los tres siglos anteriores (XI-XII-XIII) que fue posible elaborar dicha Crónica sobre los reinos y condados de la Corona de Aragón.

Añadiremos que en el capítulo I de la versión aragonesa de esta Crónica (pues existen otras dos en latín y en catalán) se habla del primer hombre que pobló España, Tubal, del cual descendieron los “cetubals” y posteriormente los íberos. A continuación se habla de la estrella Esperus, que no es otra que el planeta Venus pero el que aparece no por la mañana sino por la tarde (Vesper), que se corresponde con el Oeste, es decir con Occidente. De Esperus viene Speria, el primer nombre de España: “Segunt que havemos leydo en muytos libros, el primem hombre que se pobló en España havia nombre Tubal, del qual yxió la generación de los ybers, assí como aquesto dizen Ysidoro et Jerónimo. Et fueron nombrados por el nombre de Tubal, cetubals. Et depués, por una estrella que ha nombre Esperus, ques pone cerca el sol et la ora es tarde, fue metido nombre a la tierra Speria”.

[3] Las Cinco Villas son Tauste, Ejea de los Caballeros (capital comarcal), Sádaba, Uncastillo y Sos del Rey Católico. Sin embargo, dentro de esta comarca existen otros muchos municipios como Biota, Luna, Luesia y El Frago, etc., en los que también trabajó el taller del Maestro de San Juan de la Peña como más adelante veremos. Asimismo participó en la elaboración de la portada de la iglesia de Santa María de Sangüesa, población de Navarra pero muy cercana a Aragón.

[4] Llevado por San Lorenzo a Huesca desde Roma en el siglo III, fue depositado finalmente en la catedral de Jaca antes de pasar a San Juan de la Peña en el siglo XII. Como dato interesante diremos que las investigaciones arqueológicas han fechado el origen de este cáliz en torno al siglo I de nuestra era.

[5] Símbolos Fundamentales de la Ciencia Sagrada, cap. XI, “Los guardianes de Tierra Santa”.

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*No suscribimos necesariamente las opiniones o artículos aquí compartidos. No todo es lo que parece.

On the Obscenity of Ovid


Dear Classical Wisdom Reader,

On the first day of my husband’s (then boyfriend’s) new job as a journalist, he got to interview George Clooney. The year was 2007 and we had just moved to Dubai in hopes of finding professional work and adventure... of which we found both. 

It wasn't one-on-one with the famed actor, but in a bustling press room and “Gorgeous George” as my husband jokingly calls him, was coming through town to promote some of his recent films. When it came to question time, my partner raised his hand and diligently asked a serious question about human rights issues in the middle east, the location of filming. Always a professional, George politely demurred... but dear husband didn’t take the hint. Tenacious as always, he doubled down on the question, only to be artfully diverted and ignored. 

Nothing came of it, it was his first day after all... but he was made to know that it wasn’t an okay line of questioning. In fact, there were many such directions of inquiry that were out of bounds and numerous rules, none written, about what could and could not be said.

Your simple act of learning about the Classics, helps keep the Classics alive.

Alas and to no surprise to those who know my husband, the lesson was not learned... or more likely ignored. A year and half later, we made a hasty (though fortunately preventive) departure from the country. The unwritten rules had become codified and some folks (husband included) just don't know how not to push the limits. 

Of course there are many such persons throughout history, who like to poke the bear and bother the powerful. Whether it’s for political reasons or for controversial artistic ends, what happens to these people -if they are allowed to flourish or flounder- regularly changes the course of history. 

The Roman poet Ovid, for example, was one such man - though his purposes seemed to be out of an outrageous dedication to art... or at least the risqué. Popular during Augustus’ reign, and particularly during the emperor’s controversial Lex Julia, the Julian marriage laws of 18 BC, Ovid fell afoul of those in power and suffered the consequences. 

But what was exactly his offense? Was he in the right... or simply rude? Today’s guest column, by Michael Fontaine, Professor of Classics at Cornell University, looks at the original text of Ovid’s “Manifesto” (along with helpful explanations) to understand a bit more the nature of his banishment.

It sparks interesting questions, such as was his exile justified? Should there be limits on the decency of artists and authors? Or should free speech - explicit or not - override? 

Read on below and add in the comments your own thoughts on the topic. 

**Please note: You can enjoy today’s article as a prelude to our exciting event, taking place on Thursday, September 26th at noon EST.

We’ll discuss Socrates, Aristophanes, propaganda and clever workarounds, Ovid and early Christians and how this all relates to the very important topic at hand: Free Speech VS Censorship. 

Check out the schedule and fantastic lineup, including Professor Michael Fontaine, here: 

Ban the Book, Banish the Author

I hope you can join us! 

All the best,
Anya Leonard 

Founder and Director

Classical Wisdom 

A black and white sign with white text Description automatically generated

On the Obscenity of Ovid

By Michael Fontaine

Begone! In 8 CE the Emperor Augustus kicked the poet Ovid out of Rome and “relegated” him to a remote town on the Black Sea. Ovid died there a decade later, having solaced his despair by composing Tristia (Sorrows) and Epistulae ex Ponto (Letters from Pontus) to voice his isolation and longing to return.

Centuries later, John Milton regarded Ovid’s banishment as the beginning of the end for free expression in Europe:

“From hence we shall meet with little else but tyranny in the Roman Empire, that we may not marvell, if not so often bad, as good Books were silenc’t.”

What did Ovid do? 

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Nobody knows. Ovid’s poetry is the only real source of information about his fate, and he himself blamed it on a carmen et error (“a poem and a mistake”). 

The mistake could have been literally anything because he never tells us what it was. But he implies pretty strongly that the poem in question was his Ars Amatoria—in English, The Art of Love.

For Ovid, see, Rome was the city of romance. Romeos were everywhere, and so were Rome-grown beauties. Posing as a “professor of love,” therefore, Ovid semi-seriously purported to teach his readers “rules” for seducing the opposite sex—as if women are all interchangeable and their responses guaranteed.

Not very nice!

That could be why the Emperor got so angry. Like several tech titans today, Augustus was concerned about family formation and falling birthrates. A how-to manual for Pickup Artists doesn’t help that.

But maybe there’s more.

In the year 1 CE, Ovid had published a sequel, titled Remedies for Love. The idea here is how to fall out of love, to break an attachment and get over unrequited feelings, and Ovid has 38 recommendations to help with that. Some are sensible, others daring, a few bizarre, and several downright evil. For example, Ovid writes:

Now, since love must be totally banished and out of the picture, let’s talk sex. I’ll explain what you should do in the act. Many ideas I’m embarrassed to say explicitly, so use your brain and infer more than I’m saying in words…. 

…So then, when sex (because that’s what young people do) is requested, once it’s starting to get close to the time for your date, so that enjoying your lady won’t hook and entrap you, because your body feels ready to burst,

go hump a random girl first.

Pretty offensive, eh? Obscene, even. Would you want your kids reading this?

Augustus must have had steam coming out of his ears.

Yet interestingly, at this very point Ovid interrupts himself to insist the obscenity is deliberate—that it’s part of his “art.” He inserts a digression right where I’ve added those points of suspension to defend his art against charges of obscenity. Have a look: 


“The Artist’s Manifesto”

(Ovid, Remedies for Love 357-398)

…Recently, see, some people took issue with books that I’ve published. These censorious souls say that my music’s “obscene” (quorum censurā Musa proterva mea est).

Well, while I’m winning applause—while my praises are ringing out worldwide—fine. Let a critic or two carp at my work if they want! 

Envy targets the tops. Winds bluster and howl at the summits. Lightning targets the tops, fired by Jupiter’s hand!

Look, whoever you are that’s upset at my freewheeling spirit: Think! — if you can — and take poetry into account: 

  • Legends of war enjoy being sung in the meter of Homer. How could heroic verse domicile sexcapades there? 

  • Tragedy’s tone is stately; wrath belongs in its raiments, 

  • whereas for sitcom scenes, comfortable flip-flops are right. 

  • Freedom of speech needs iambs unholstered to fight back an army—strafing consistently, or misfiring every sixth round. 

[Note by Fontaine: Iambic verse, which is used for invective, came in two varieties: the “pure” iambic trimeter and the “limping” variety, the latter of which unexpectedly “drags” out every sixth foot.]

  • Elegy’s silky strains should sing of romantic relationships: she’s a flirty girl(friend); so, let her flirt as she likes. 

So, 

  • Achilles does not belong in the meter I’m using, and 

  • Cydippe’s all wrong, Homer, for your epic verse. 

  • No one would tolerate Thais playing the part of Andromache. 

  • Andromache played Thais-like would be absurd. 

[Note by Fontaine: Andromache is the legendary widow of Hector, greatest of the Trojan heroes. Thais was a real courtesan of 4th c. Athens who, like Marilyn Monroe, passed into legend herself. Her name eventually became a byword for a glamorous, unabashed, and hypersexualized woman.]

A painting of a person holding a baton Description automatically generated
Thais

Thais is what my art does; my approach is freewheeling, sexy! “Good” girls aren’t my thing; Thais is why my art does. Hence, if my poetry answers the call of its friskier subject matter, case closed—for my Muse clearly was falsely accused.

Bite me, you envious haters, Ovid’s already found stardom! I’ll be a superstar, too—if I keep doing my thing. Oh, and you’re getting ahead of yourselves. If I live, you’ll regret it more: I have lots of poems knocking around in my head. See, I like getting famous—and am, like I’m getting respected. My time is now; this ride’s raring to take off and go. Elegy artists owe me as much—they admit it themselves—as lordly epic owes Virgil for all its success.

Basta! We’ve answered the haters enough. Now pull it together, artist, and rein yourself in. Time to get back on the track.


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Do you see what he’s done? Drawing on all the rhetorical training he’d mastered in law school, Ovid mounts a technical defense that appeals to “propriety of genre.” He insists that every artistic genre requires certain kinds of content, and his own chosen genre of elegy requires “frisky” subject matter; so what else can he realistically do? 

Allegations of “obscenity” are a perennial problem for edgy artists. In the American context they go hand-in-hand with hip hop.

So if Ovid’s braggadocio and vow to double down on his art and “keep doin’ my thing” reminds you of hip hop artists today, then perhaps you’ll start to see why the government got eager to censor him. Because if you remember the case against 2 Live Crew in Florida, you’ll realize there ain’t nothing new under the sun.

A collage of two people posing for a picture Description automatically generated

The translation above comes from Michael Fontaine’s new translation of Ovid’s Remedies for Love, titled How to Get Over a Breakup: An Ancient Guide to Moving On

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